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Moselle (57).

Publié le 08/12/2021

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Moselle (57). département du nord-est de la France, l'une des
composantes de la Région Lorraine. Ce département frontalier,
remodelé en 1871, reconstitué et agrandi enfin, en 1918, de
territoires acquis à l'Allemagne, connaît à la fin de ce siècle une
grande mutation sur le plan économique.

Le cadre physique et humain.
Le grand axe est, à l'ouest, la vallée de la Moselle et de ses affluents (la Seille, surtout),
orientée sud-nord, artère fluviale drainant la région vers les pays rhénans. Vers l'est se
dessine l'axe de la Nied, affluent de la Sarre, rivière née dans les Vosges, et affluent de la
Moselle dans le Palatinat allemand. Entre Nied et Vosges se développe le Plateau lorrain. En
fait, ce plateau recouvre, pour l'essentiel, l'ensemble du département : bordure orientale
du Bassin parisien, prenant appui sur le massif ancien des Vosges gréseuses, il se compose
de bandes de terrains sédimentaires secondaires, déployées en auréoles. À l'est, on trouve
des marnes et des argiles du lias et du trias, propices aux étangs ; elles sont
progressivement recouvertes vers l'ouest par les calcaires, aux couches alternativement
dures et tendres, du jurassique supérieur. Déblayées par les rivières, les parties tendres
forment des dépressions que dominent les corniches des terrains plus résistants, appelées
« côtes », ou cuestas : les plus caractéristiques sont celles de la Moselle, sur la rive gauche
de la rivière, qui dominent la vallée de 200 m. À leur pied se développent le Pays haut,
minier, avec, au nord, dans la boutonnière du Warndt, le bassin houiller ; et, au sud, le
Saulnois, où le sel est exploité depuis l'Antiquité dans les couches du trias.
Ce pays connaissait déjà une intense activité industrielle à l'époque gallo-romaine. Aussi
a-t-il été toujours densément peuplé et urbanisé. Mais c'est depuis le XIX e siècle qu'il a
connu un essor démographique prodigieux : en raison d'une forte immigration, la
population du département est passée de 513 000 personnes en 1866 à 971 000 en
1968 ; en 1990 encore, il était le seul département lorrain à progresser
démographiquement, et il détient des taux régionaux records : 35 % des Mosellans ont
moins de vingt ans ; 9 % seulement, plus de 65 ans ; le taux d'urbanisation y atteint 75 %
dans des villes demeurées très actives.

La vie économique.
L'agriculture, en régression comme ailleurs, emploie moins de 2 % des actifs, le nombre
des exploitations étant passé de 16 000 en 1970 à moins de 8 000 en 1990. La
polyculture constitue l'essentiel des ressources agricoles : céréales, principalement sur les
terres calcaires de l'ouest ; plantes fourragères, associées à l'élevage bovin, sur les argiles
et les marnes de l'est. L'élevage laitier est en hausse, au détriment de la polyculture.
L'industrie employait, au début des années quatre-vingt-dix, près de 35 % des salariés.
Elle est née de l'exploitation du fer du Pays haut et des Côtes de Moselle, et de celle du
gisement houiller, prolongement de celui de la Sarre, qui a fait de la Moselle, entre 1946 et
1980, le premier producteur français de charbon (15 millions de tonnes en 1960 ;
6,5 millions de tonnes en 1994). Ces ressources ont constitué, dans le secteur de
Thionville surtout, le support de la sidérurgie. Mais la production d'acier restait minime en
raison de la faible teneur du fer résultant de la trop grande richesse en silice et en

phosphate de la minette. En outre, la Moselle ne bénéficiait pas d'une grande diversification
industrielle. La crise éclata en 1974 : de 55 000 salariés dans la sidérurgie en 1970, le
chiffre allait tomber à moins de 18 000 en 1990. Les activités ne pouvaient se maintenir
qu'au prix de réductions d'emplois et de la modernisation des unités. Toutefois, à la fin des
années quatre-vingt, les compressions d'effectifs ont été partiellement compensées par
des programmes de conversion et par des investissements étrangers (un emploi sur deux,
en 1996, dépendait d'une entreprise allemande).
Autour de Sarralbe et de Dieuze, l'exploitation du sel gemme et du gypse se maintient,
tandis que les grandes reconversions industrielles intéressent les domaines de la
mécanique, de l'automobile, de la verrerie-cristallerie, de l'agroalimentaire, du textile, des
bois, des cuirs, des matières plastiques...
Les activités tertiaires urbaines se sont fortement développées : de 136 000 emplois
en 1968, on est passé à plus de 175 000. Metz, très ancien port commercial de céréales,
est le principal bénéficiaire de cette progression. En outre, en se spécialisant dans le logiciel
et dans les télécommunications, cette ville est en mesure d'affirmer sa vocation de villecarrefour au niveau international : l'essor de la technopole Metz-2000 le démontre.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Metz - la cathédrale Saint-Étienne, page 3169, volume 6
Moselle (57) - écluse de la Moselle, page 3299, volume 6
chimie - laboratoire de contrôle de fabrication dans le complexe pétrochimique de
Carling, page 1056, volume 2
chimie - unité de fabrication de polymères thermoplastiques, page 1056,
volume 2
chimie - unité de production de styrène du complexe pétrochimique de Carling,
page 1056, volume 2
pétrochimie - fours de craquage, page 3832, volume 7
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Les corrélats
Forbach
Lorraine
M etz
Saint-Avold
Les médias
Moselle (57) - carte physique
Moselle (57) - tableau en bref
France - carte des départements et des Régions

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