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mortalité.

Publié le 08/12/2021

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mortalité. n.f., ensemble des décès enregistrés dans une période donnée. Tout comme
pour la natalité, l'étude de la mortalité revêt une grande importance pour l'analyse et les
prévisions démographiques. La mortalité, son ampleur et ses formes sont différentes selon
les groupes sociaux. La mesure de la mortalité suppose la disponibilité d'informations sur
l'âge, la profession, le lieu de résidence de chaque personne décédée, les causes du décès.
Ces données sont bien collectées dans les pays développés, mais beaucoup plus lacunaires
dans les pays en voie de développement où il faut recourir à des sondages, à des enquêtes
démographiques ou médicales pour approcher la réalité.

Les taux de mortalité.
Un certain nombre de taux sont utilisés par les démographes pour mesurer la mortalité. Le
plus usité est le taux brut de mortalité, rapport du nombre de décès, pour une année
donnée, dans un espace donné, à l'effectif moyen de la population pour cette même
année, exprimé en « pour 1 000 habitants ». Simple et commode, ce taux est cependant
assez élémentaire. Les décès augmentant avec l'âge, le calcul de ce taux pour des
populations ayant des structures d'âge différentes peut donner de surprenants résultats.
Ainsi, la mortalité était, en 1995, de 9 ? aux Philippines et de 11 ? en Suède. Peut-on
en déduire que les Suédois ont des conditions sanitaires inférieures à celles des Philippins ?
Pour pallier ces inconvénients, on calcule parfois un taux comparatif de mortalité, par lequel
on suppose que toutes les populations étudiées ont la même structure d'âge, ce qui
autorise ensuite des comparaisons précises. On établit également des taux de mortalité
par âge, afin d'identifier l'évolution de la mortalité avec des périodes critiques de
surmortalité (entre 45 et 50 ans pour les hommes dans les pays industriels à cause des
accidents cardiovasculaires). Le taux de mortalité infantile est le rapport du nombre de
décès d'enfants de moins de 1 an au cours d'une année au nombre de naissances de la
même année ; il est un bon indicateur des conditions sanitaires et des inégalités sociales.
L'espérance de vie à la naissance, ou durée moyenne de vie, est également un excellent
instrument. Les compagnies d'assurances établissent des tables de survie qui donnent
statistiquement pour chaque âge le pourcentage de survivants d'un groupe déterminé
d'individus nés la même année.
L'étude de ces divers taux montre d'abord un extraordinaire recul de la mort. Dans les
périodes de plus forte mortalité (hors crise exceptionnelle), le taux brut observé était de
30-35 ?, alors qu'il est inférieur aujourd'hui dans de très nombreux cas à 10 ?. Tous
les pays ont bénéficié de cette évolution et l'on note une certaine égalisation des taux de
mortalité.

Trois groupes de pays.
On distingue désormais trois groupes de pays : un groupe étoffé de pays sous-développés
ayant une espérance de vie à la naissance inférieure à 50-60 ans ; un groupe de pays
intermédiaires, où l'espérance de vie est comprise entre 60 et 70 ans ; les pays
développés, où l'espérance de vie est supérieure à 70 ans. La chute de la mortalité infantile

est sans doute l'élément le plus spectaculaire de la lutte contre la mort (par exemple, en
Italie, le taux de mortalité infantile était de 227 ? en 1861 ; il est de l'ordre de 10 ? en
cette fin de siècle). C'est à l'amélioration des conditions sanitaires et économiques que l'on
doit ces succès, qui sont entravés par ailleurs par la malnutrition, le manque d'hygiène et
d'équipements médicaux dans les pays les plus pauvres, par certains freins sociaux
(alcoolisme, tabagisme, vie sédentaire, stress) dans les pays les plus riches. Les causes de
décès changent également. En France, les maladies cardiovasculaires et les tumeurs sont
désormais les causes les plus fréquentes de décès, alors que ceux dus aux maladies
infectieuses sont stables (hors sida). Il faut souligner, également, le caractère différentiel
du recul de la mortalité. Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, et l'écart se
creuse constamment (en France, l'espérance de vie des femmes est de 82 ans contre 74
pour les hommes) ; les cadres, les enseignants ont une longévité moyenne plus grande
que les ouvriers qualifiés ou les manoeuvres, etc.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
décès
démographie
espérance de vie
France - Géographie - Les aspects humains - Les caractéristiques démographiques
m ort
population - L'accroissement naturel de la population mondiale
santé
santé - La santé dans le monde
vieillesse
Les médias
mortalité - quelques chiffres
Les livres
âge - pyramide des âges, page 90, volume 1

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