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MONTCALM(1712-1759) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 MONTCALM (1712-1759) Issu d'une famille noble de la région de Nîmes, Louis-Joseph de Mont­ calm de Saint-Véran, né le 28 février 1712 au château de Candiac, em­ brasse la carrière des armes à quinze ans et fait une brillante carrière.

Il est colonel à trente ans et maréchal de camp en 1756, .au début de la guerre de Sept Ans.

Son énergie, sa haute moralité, sa valeur militaire sont recon­ nues de tous.

Il est alors chargé de la défense des possessions françaises en Amérique du Nord, qui comprennent les bassins du Saint-Laurent et du Mississippi.

Sur cet immense théâtre, les hostilités ont déjà commencé de­ puis 1754, provoquées par les heurts constants entre trappeurs français et américains.

soutenus respectivement par les Hurons et les Iroquois.

Pen­ dant deux ans, Montcalm remporte des succès, suppléant par la rapidité de ses manœuvres à la faiblesse de ses effectifs.

Il dégage les abords du lac Ontario par la prise du fort d'Oswego, refoule l'adversaire au sud du lac Champlain après avoir enlevé le fort William-Henry, qui commande l'ac­ cès de la vallée de l'Hudson.

En juillet 1758, il remporte encore une vic­ toire au fort Carillon, brisant une attaque de 25 000 Anglais.

Mais, peu après, les échecs commencent.

Avec l'arrivée des troupes de Wolfe, les Anglais disposent de 80 000 hommes, y compris les miliciens américains, alors que Montcalm ne peut aligner que JO 000 combattants.

Le gouvernement de Versailles, engagé dans la guerre en Europe, ne peut faire plus et William Pitt a gagné son pari : «Conquérir l'Amérique sur le continent européen.» Résigné, le maréchal de Belle-Isle écrit à Montcalm que l'envoi de renforts ne ferait qu' «exciter Londres à faire des efforts plus considérables encore pour conserver la supériorité qu'elle s'est ac­ quise sur cette partie du continent».

Pour clore le tout, Montcalm entre­ tient de très mauvais rapports avec le gouverneur de lacolohie, Vaudreuil, brave mais de capacité nulle.

Dans ces conditions, Louisbourg capitule et Montcalm perd successi­ vement le fort Frontenac, sur l'Ontario, et le fort Duquesne, sur l'Ohio, en août et novembre 1758.

En 1759, les Anglais veulent en finir et lancent une offensive générale.

Tandis qu'un corps d'armée menace Montréal, une escadre débarque les 30 000 hommes de Wolfe près de Québec.

La bataille s'engage le 13 septembre.

Surclassées en nombre, les troupes françaises se débandent, refluent vers la ville, tandis que Montcalm est mortellement blessé ( 14 septembre) et que Wolfe est également tué au combat.

Un mois plus tard, Québec capitule et, en septembre 1760, Montréal tombe à son tour.

C'en est fait du Canada français, dont la perte sera sanctionnée lors du désastreux traité de Paris de 1763. 2 / 2. »

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