monorail.
Publié le 08/12/2021
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monorail. n.m., véhicule, rame, transporteur continu ou engin de levage, guidé
sur une trajectoire imposée par un seul rail. Les transporteurs à balancelles constituent
un exemple de monorail. Analogues aux téléphériques industriels qui comportent une
série de bennes, généralement basculantes, roulant sur un câble porteur et remorquées
à intervalles réguliers par un câble tracteur, ils sont adaptés à des parcours plus
restreints à l'intérieur d'usines ou d'ateliers ; généralement affectés à des transports de
pièces légères, ils se composent de petites plates-formes suspendues à un train de
roulement, portées par un rail unique et remorquées par une chaîne ou par un câble. Les
engins de levage destinés à transporter des pièces sur un parcours linéaire et non dans
un plan sont également constitués de palans, motorisés ou non, roulant sur un rail
unique. Les véhicules autonomes de transport ou les rames automotrices roulant sur un
rail unique ont fait l'objet de nombreux prototypes, souvent présentés à l'occasion
d'expositions internationales. Les véhicules suspendus, à la manière des cabines des
grands téléphériques, mais dotés de moyens de propulsion propres, ont semblé au
départ les plus pratiques en raison de leur stabilité naturelle. Leur motorisation s'est
toutefois avérée difficile et leur capacité d'accélération et de décélération, médiocre. La
tendance actuelle est donc plutôt de faire rouler ou glisser l'engin au-dessus du monorail
qui l'enjambe, ce qui exige la mise en oeuvre de moyens de stabilisation précis. Cette
voie fut ouverte par l'aérotrain de Bertin, roulant sur un monorail de béton armé en
forme de T renversé, dont il enjambe la barre verticale. Les coussins d'air porteur
s'appuient sur la barre horizontale du T, alors que les coussins d'air directeurs et
stabilisateurs s'appuient de part et d'autre de la barre verticale. Les freinages d'urgence
étaient obtenus lorsqu'on cessait d'alimenter les coussins porteurs, le véhicule
s'affaissait et se mettait alors à rouler sur des galets auxquels on pouvait imprimer
l'effort de freinage souhaité. Des dispositifs analogues sont utilisés dans les prototypes
actuels de véhicules à suspension magnétique, qui sont presque toujours des monorails,
quelles que soient les techniques utilisées.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
aérotrain
rail
transports urbains - Les techniques modernes de transport urbain
monorail. n.m., véhicule, rame, transporteur continu ou engin de levage, guidé
sur une trajectoire imposée par un seul rail. Les transporteurs à balancelles constituent
un exemple de monorail. Analogues aux téléphériques industriels qui comportent une
série de bennes, généralement basculantes, roulant sur un câble porteur et remorquées
à intervalles réguliers par un câble tracteur, ils sont adaptés à des parcours plus
restreints à l'intérieur d'usines ou d'ateliers ; généralement affectés à des transports de
pièces légères, ils se composent de petites plates-formes suspendues à un train de
roulement, portées par un rail unique et remorquées par une chaîne ou par un câble. Les
engins de levage destinés à transporter des pièces sur un parcours linéaire et non dans
un plan sont également constitués de palans, motorisés ou non, roulant sur un rail
unique. Les véhicules autonomes de transport ou les rames automotrices roulant sur un
rail unique ont fait l'objet de nombreux prototypes, souvent présentés à l'occasion
d'expositions internationales. Les véhicules suspendus, à la manière des cabines des
grands téléphériques, mais dotés de moyens de propulsion propres, ont semblé au
départ les plus pratiques en raison de leur stabilité naturelle. Leur motorisation s'est
toutefois avérée difficile et leur capacité d'accélération et de décélération, médiocre. La
tendance actuelle est donc plutôt de faire rouler ou glisser l'engin au-dessus du monorail
qui l'enjambe, ce qui exige la mise en oeuvre de moyens de stabilisation précis. Cette
voie fut ouverte par l'aérotrain de Bertin, roulant sur un monorail de béton armé en
forme de T renversé, dont il enjambe la barre verticale. Les coussins d'air porteur
s'appuient sur la barre horizontale du T, alors que les coussins d'air directeurs et
stabilisateurs s'appuient de part et d'autre de la barre verticale. Les freinages d'urgence
étaient obtenus lorsqu'on cessait d'alimenter les coussins porteurs, le véhicule
s'affaissait et se mettait alors à rouler sur des galets auxquels on pouvait imprimer
l'effort de freinage souhaité. Des dispositifs analogues sont utilisés dans les prototypes
actuels de véhicules à suspension magnétique, qui sont presque toujours des monorails,
quelles que soient les techniques utilisées.
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