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Mollet (Guy)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 13 avri11966 Série B-26 Fiche N• 1082 Mollet (Guy) 1.

Depuis vingt ans, l'histoire du Parti socialiste français (SFIO) est celle de M.

Guy Mollet, secrétaire général en 1946, toujours réélu à ce poste malgré de fréquentes et vives attaques à l'intérieur et à J'extérieur.

Cette continuité n'est pas allée sans de nombreux détours que ses ennemis lui reprochent.

2.

De semblables détours ne sont, pour certains hommes politiques, que le moyen d'obtenir une bonn·e prise sur les événements afin de les infléchir selon leur volonté.

M.

Guy Mollet, plus pragmatique, épouse les événements et, avec habileté et sou­ plesse, adapte son parti («beaucoup de nos militants se reconnaissent en moi») à la conjoncture.

3.

Le 1er septembre 1946, représentant la tendance dure de la SFIO (il demande «que les socialistes quittent le gouvernement (Bidault), qu'ils tiennent dav;:intage compte de J'existence de la lutte des classes, qu'ils deviennent révolutionnaires»), il est élu secrétaire général contre Daniel Mayer qu'appuie Léon Blum.

Mais il aura rarement l'occasion dans les postes ministériels qu'il occupe (cabinets Blum, Pleven, Queuille, Pflimlin, de Gaulle) de mettre en œuvre ses principes socialistes, pris d'abord par son grand desseil'!, la construction de l'Europe, ensuite paralysé par la guerre d'Algérie.

4.

Pourtant, président du Conseil (1er février 1956-13 juin 1957), il institue les trois semaines de congés payés, augmente les retraites et élabore un programme à long terme pour la construction et l'enseignement.

Dans la question algérienne, il déçoit l'extrême gauche par les conditions qu'il met aux négociations et la droite par la recherche même des négociations.

Dans l'affaire de Suez, il déclare avo1r voulu s'opposer aux empiétements d'un «petit Hitler"· Il soutient de Gaulle en 1958 par crainte de voir la République sombrer sous les coups de I'OAS et se retire du gou­ vernement pour protester contre une évolution vers le pouvoir personnel bien qu'il fût un des auteurs de la Constitution de 1958.

5.

Ce fils d'un tisserand et d'une concierge, né le 31 décembre 1905 à Flers, devenu professeur d'anglais, militant socialiste et syndicaliste depuis l'âge de 18 ans, cet ancien résistant, toujours fidèle dans sa manière de vivre à l'éthique socialiste, est un politique («Je suis un homme de parti.

Je ne suis même que cela.»), non un doctrinaire.

6.

C'est un adversaire redoutable, ardent et incisif dans la discussion et fort habile dans les débats des congrès de la SFIO.

Ce " réformiste révolutionnaire , reproche aux communistes de ne pas respecter la démocratie et à la droite de son parti (Defferre) de mépriser les principes socialistes.

Cependant sa très ferme autorité sur le parti a conduit les éléments de gauche à faire sécession pour former le PSU en avril 1960.

Ardent défenseur de l'Europe intégrée (il soutint la CED et s'opposa violemment aux communistes), il condamne aujourd'hui la politique européenne du général de Gaulle, préconise la fidélité à l'OTAN.

Sur le plan intérieur, il est un des fondateurs de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste. 2 / 2. »

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