Molière et la moquerie / dérision
Publié le 19/12/2021
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«
On a souvent reproché à Molière de se moquer des choses les plus respectables:
mariage, religion, etc.
On rit d'Alceste qui est un honnête homme.
Et Monsieur Jourdain,
qui est si grotesque, ne manifeste-t-il pas, après tout, un désir bien légitime de
s'instruire et de s'élever au-dessus de sa condition ?
I.
Rien de plus louable, en soi, que ce désir.
Exemples : l'ouvrier...
le bourgeois, etc.
L'ambition n'est un vice que quand elle est mal
dirigée et se sert de moyens inavouables.
On a le droit de vouloir s'élever soi-même et
donner à ses enfants une situation plus brillante.
Mais il faut le faire par son mérite
personnel, son travail, ne pas brusquer les étapes, mesurer ses forces et ne pas
renouveler l'aventure de la grenouille.
II.
Est-ce bien ce que veut M.
Jourdain ?
En aucune façon.
1.
Il commence par rougir de ses parents, de sa femme, de sa condition, ce qui est le
propre d'un sot.
2.
Il n'a pas vraiment le désir de s'instruire.
S'il fait venir chez lui pêle-mêle des maîtres
de philosophie, d'escrime, de musique, c'est uniquement parce que cela lui semble de
bon ton, comme d'avoir des fleurs « en enbas » sur son habit.
3.
Il ne désire pas s'élever au-dessus de sa condition par sa valeur personnelle, mais
paraître ce qu'il n'est pas, il croit que l'argent supplée à la naissance et au mérite,
comme il s'imagine que l'escrime apprend à tuer son adversaire, sans avoir de coeur.
III.
Et c'est pourquoi il est ridicule.
Il l'est partout et toujours, quoi qu'il fasse ou quoi qu'il dise, parce que toutes ses paroles
et tous ses gestes respirent la suffisance, la sottise, la vanité la plus puérile, et qu'il se
laisse berner et piller par des gens qui exploitent sa manie.
1.
Les professeurs;
2.
Son tailleur;
3.
Dorante.
(Analyser la pièce en citant des traits plaisants.)
« Quel est le plus blâmable d'un bourgeois sans esprit et vain, qui fait sottement le
gentilhomme, ou du gentilhomme fripon qui le trompe ? » dit Jean-Jacques.
La question
n'est pas là, et l'indignation de Jean-Jacques porte à faux.
Les coquins qui flattent la
manie de M.
Jourdain ne nous sont pas données comme d'honnêtes gens.
Molière nous
montre à quoi on s'expose en singeant de plus élevés que soi..
»
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