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Miroir

Publié le 17/05/2020

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« Le miroir. Le miroir désigne à la fois l’objet qui permet la réflexion d’une image ; et en même temps le symbole de cette image spéculaire imaginaire qui renvoie à une réalité. Dès les débuts de la démocratisation du miroir, celui-ci a été l’instrument du paraître.

Au point de liaison entre nature et culture, il suscite la conscience de soi.

Désormais on peut voir en intégralité son corps que l’on ne connaissait qu’à travers le regard d’autrui. Il a donc eu un extraordinaire impact sur les sensibilités. On s’intéresse alors sur cette image de soi. Quelles conséquences la vision de son propre reflet engendre-t-elle sur la conscience de soi ? I) Le Stade du Miroir. Lacan définit le stade du miroir comme l’étape où l’enfant se reconnait dans le miroir. Avant cela il ne s’identifiait pas à son reflet, même si il identifiait sa mère.

De même qu’il était conscient des parties de son corps tel que ses mains ou ses pieds. Dès lors qu’il se reconnait, il prend conscience de sa particularité, de sa singularité par rapport aux Autres.

Ainsi la reconnaissance de son image dans le miroir est la forme de la prise de conscience de soi. Ce stade du miroir a une valeur symbolique dans l'évolution psychique de l'enfant.

Elle le force à prendre conscience qu'il est différent de sa Mère, des Autres.

Elle lui donne des limites dans la vision de ce corps "limité" par un contour, et aussi par une taille.

Il se perçoit comme un tout, unique, et aussi comme extériorité.

Il découvre les parties de son corps qu'il ne connaissait pas encore: le schéma corporel se construit.

La relation affective que l'enfant entretient avec les autres, de symbiotique (relatif à un soutien mutuel) devient anaclitique (conscience de ce soutien).

Désormais l'enfant sait qu'il a besoin de la Mère.

C'est une période très importante de distinction, que ce soit extérieur/intérieur ou Moi/Autre (le "Moi" se forme en même temps que se forme l'Objet extérieur, l'un n'existant que par rapport à l'autre).

Il découvre aussi que l'Autre dans la glace n'est qu'une image et non un être réel.

C'est un leurre: l'enfant passe du réel à l'imaginaire. Le sujet devient capable de s’objectiviser et de coordoner ses perceptions exterieures avec ses sensations interieures.

L’image spéculaire n’est pas une unité donnée, mais une unité qui se construit et exige un effort pour se maintenir ; elle n’est jamais définitivement acquise de sorte que si le miroir est auxiliaire de l’identification et de l’autoreprésentation, il peut aussi devenir le révélateur de troubles psychiques profonds. II) Image spéculaire et troubles psychiques. La personnalité avant l’image spéculaire, c’est ce que les psychanalystes appellent chez l’adulte le soi, c’est-à-dire l’ensemble des pulsions confusément senties.

L’image du miroir, elle, va rendre possible une contemplation de soi-même, en termes psychanalytiques d’un sur-moi.

On comprend alors que l’image spéculaire prenne pour les psychanalystes l’importance qu’elle a justement dans la vie de l’enfant.

Ce n’est pas seulement l’acquisition d’un nouveau contenu, mais d’une nouvelle fonction, la fonction narcissique. Narcisse est cet être mythique qui, à force de regarder son image dans l’eau, a été attiré comme par un vertige et a rejoint dans le miroir de l’eau son image.

L’image propre en même temps qu’elle rend possible la connaissance de soi, rend possible une sorte d’aliénation : je ne suis plus ce que je me. »

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