Mili Alekseïevitch Balakirev1837-1910Étudiant en mathématiques et sciences naturelles à l'université de Kasan, il fut encouragépar Oulibichev à se consacrer à la musique.

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Mili Alekseïevitch Balakirev1837-1910Étudiant en mathématiques et sciences naturelles à l'université de Kasan, il fut encouragé par Oulibichev à se consacrer à la musique. Ce document contient 102 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

BALAKIREV Mily Alexéevitch. Musicien russe. Né le 2 janvier 1837 à Nijnij Novgorod, mort le 29 mai 1910 à Saint-Pétersbourg. Des années passées dans sa ville natale, ce chef de file génial de la musique moderne russe a gardé une coloration folklorique; d’autre part, les années passées au service du critique musical et grand mélomane Ulibisev lui permirent, grâce à la très riche bibliothèque de ce dernier, de compléter son éducation musicale théorique. Grâce à cette préparation, cet autodidacte fut, lorsqu’il arriva à Saint-Pétersbourg, suffisamment préparé pour s’imposer et imposer ce qu’il considérait devoir être un art musical nouveau. Encouragé par Glinka et César Cui, il élabora, avec ce dernier, les bases du programme esthétique qui, par la suite, et avec la collaboration de Moussorgsky, de Borodine et de Rimsky-Korsakov, devint le drapeau révolutionnaire du « groupe des Cinq ». Ce fut Balakirev qui dirigea les premiers pas de ses jeunes amis vers une musique typiquement russe et, en ce qui concerne sa forme, antiacadémique : de plus, avec l’aide du critique musical Stassov, il fit entrer le « groupe des Cinq » dans le mouvement de renaissance intellectuelle qui, vers 1860-1870, se fit jour en Russie. Mais l’hostilité des milieux artistiques « en place », une certaine émancipation de ses élèves par rapport à leur maître et, surtout, une crise de mysticisme, éloignèrent Balakirev de la création musicale et lui firent même accepter une place d’employé aux chemins de fer. Aussi, lorsqu’il fut nommé directeur des chantres de la chapelle du palais impérial, se sentit-il très seul, étant l’unique survivant de tout son groupe et ayant perdu l’influence prépondérante qu’il avait exercée jadis sur la nouvelle génération de musiciens. Aussi, à partir des dernières années du XIXe siècle, Balakirev se consacrera-t-il entièrement à la composition. Non moins exigeant envers lui-même qu’il l’était envers les autres, il composait très lentement; rien d’étonnant que, si le nombre de ses œuvres fut restreint, leur qualité était telle qu’elles connurent rapidement une grande notoriété. Parmi les plus appréciées du public il convient de citer les œuvres suivantes : une fantaisie pour piano, Islamey, le Roi Lear et, surtout, le poème symphonique Thamar, qu’il mit quinze ans à écrire. ♦ Balakirev fut le premier représentant du mouvement musical rénovateur en Russie. » H. Riemann. ♦ « Islamey est, avec Tamara, une des sources ravissantes de notre renouveau. » V. Jankélévitch.