Milan.

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Milan. en italien Milano. ville d'Italie, capitale de la Lombardie, grande métropole
européenne. 1 500 000 habitants, au sein d'une conurbation de plus de 3,9 millions
d'habitants. Capitale économique de l'Italie, la ville, au coeur de la plaine padane, bénéficie des
avantages d'une situation géographique exceptionnelle. Non loin des Alpes, au débouché
naturel des voies transalpines (Simplon, Saint-Gothard, San Bernardino, Splügen), elle est au
contact de régions riches et complémentaires : montagne, dont elle tire matériaux de
construction et énergie électrique ; reliefs morainiques subalpins et haute plaine lombarde,
jadis zone de culture céréalière et d'élevage du ver à soie, et aujourd'hui lieu de concentration
des industries ; basse plaine humide irriguée, où agriculture et élevage bovin prospèrent. Tout
au long de l'histoire, les Milanais ont su tirer le meilleur parti de ces potentialités naturelles.
L'unité italienne réalisée, ils ont, à la fin du XIXe siècle, conquis le marché national. Depuis lors,
la région n'a cessé de développer ses infrastructures de transport, notamment le système
autoroutier.

Les fonctions de Milan.
C'est d'abord un grand centre régional, commandant toute la Lombardie, mais débordant
sur le Piémont et l'Émilie-Romagne, au coeur de la première région industrielle du pays,
avec 20 % des salariés italiens. Née du travail du coton et de la soie, l'industrie milanaise
s'est diversifiée avec l'essor de la mécanique et de l'électromécanique, de la chimie, de
l'industrie alimentaire, de toutes les activités liées à l'urbanisation. Des mutations récentes
donnent une place grandissante aux industries de pointe. Mais ce sont les activités
tertiaires qui confèrent à la ville son rôle de capitale économique. Premier foyer commercial
de l'Italie, Milan est surtout, bien avant Rome, le premier centre bancaire (de 15 à 20 %
des dépôts et des emplois) et boursier. Son rôle de centre de décision est fondamental,
car les sièges des sociétés les plus prestigieuses, sauf la Fiat, sont établis à Milan (Falck,
Pirelli, Montedison - ex-Montecatini et Edison -, Snia Viscosa, Motta...). Enfin, le rôle
d'innovation technique et culturel milanais est essentiel et s'opère par ses universités, ses
quotidiens, ses théâtres (la Scala), ses officines de mode, son industrie de l'édition.
L'organisation de la ville reflète ces activités. Le plan radioconcentrique fait du centre
médiéval un quartier d'affaires, tandis que résidences bourgeoises et bureaux se
répartissent à la périphérie, reléguant les industries et les nouveaux citadins venus de
toutes les régions de l'Italie vers la banlieue, en particulier vers le nord de l'agglomération.

L'histoire de la ville.
Fondée par les Gaulois Insubres au début du IVe siècle avant J.-C., la cité de Mediolanum
fut conquise par Rome en 222 avant J.-C. Florissante cité commerçante, capitale de
l'Empire d'Occident à partir de 292, elle devint un important évêché qu'illustra saint
Ambroise, son évêque, de 374 à 397. Dévastée par les Huns en 452, successivement
conquise par les Ostrogoths et par les Lombards, elle ne retrouva sa prospérité qu'à la fin
du Xe siècle, sous les Carolingiens. Milan se donna à la fin du XIe siècle des institutions
communales et prit la tête de la Ligue lombarde contre la tutelle germanique. Défaite,
assiégée et détruite entre 1158 et 1162 par Frédéric Ier Barberousse, elle obtint, après la
victoire de Legnano (1176), la reconnaissance de ses privilèges par la paix de Constance
(1183), et connut dès lors un remarquable essor commercial et industriel. Devenue en
1256 une seigneurie personnelle, elle passa successivement aux mains des Della Torre, des
Visconti (1277), puis des Sforza (1450). Dominant toute la Lombardie, devenue un duché
en 1395, Milan fut convoitée par la France et par les Habsbourg. Investie à plusieurs
reprises entre 1499 et 1526 par Louis XII et François Ier lors des guerres d'Italie, elle fut,

en 1535, annexée à l'Espagne par Charles Quint (qui en fit don à son fils Philippe), et le
resta pendant près de deux siècles. Rattachée à l'Autriche en 1714 par le traité de Rastatt,
capitale des éphémères Républiques cisalpine (1797) et italienne (1802), puis du royaume
d'Italie (1805), Milan retomba après 1815 sous domination autrichienne, et devint la
capitale du royaume lombard-vénitien. Le soulèvement de mars 1848 contre le
gouverneur autrichien Radetzky échoua, mais Milan fut rattachée au Piémont en 1859
après les victoires franco-piémontaises de Magenta et de Solferino.
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Les livres
dentelle - dentelle de Milan, page 1429, volume 3
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Les corrélats
Ambroise
Azeglio (Massimo Taparelli, marquis d')
Cisalpine (République)
Insubres
Italie (campagnes d')
Italie (guerres d')
Italie - Géographie - L'organisation de l'espace
Italie - Géographie - La vie économique - L'industrie
Italie - Histoire - Des seigneuries à la domination étrangère
Italie - Histoire - Les communes et la lutte entre les papes et les empereurs
Lombardie
Piccolo Teatro
Pirelli
Pô (plaine du)
Radetzky von Radetz (Joseph Venceslas, comte)
Savoie
Scala (Teatro alla)
Sforza
Visconti
Les natifs de ce lieu
Abbado Claudio
Arcimboldo Giuseppe
Ascari Alberto
Baj Enrico
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Pasta (Giuditta Negri, dite la)
Pollini Maurizio
Ponti (Giovanni, dit Gio)
Risi Dino
Rota Nino
Visconti (comte Luchino Visconti di Modrone, dit Luchino)
Volonte Gian Maria
Zambelli Carlotta
Zedda Alberto
Les médias
Europe - carte politique
Italie - carte physique
Italie - carte politique
Les livres
Milan - la Scala, page 3200, volume 6
Milan - vue de la cathédrale, page 3200, volume 6
Ponti Gio, page 4040, volume 8
Italie - saint Charles Borromée érigeant des croix aux portes de Milan, page 2621,
volume 5