MIKLOS JANCSO

« Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial MIKLOS JANCSO Période 1964-1978 N O TICE BIO G RA PHI QUE En 1964 Miklo s Ja nc so tourne IGY.JOTTEM dont il a é labor é le scénar io avec son complice Gyula Hernadi.

Le film est considéré comme étant le premier chef-d'œu vre indiscutable du cinéaste hongrois , même si l a critique l ui réserva un accueil mitigé.

Ce n'est qu'après la sortie de LES SANS -ESPOIR, en 1965 , que le film est redécouvert et trouve un écho mondial.

Fidèle à ses thèmes et à ses obsessio ns, au folklore , à la culture populaire , et à travers eux au peupl e et à son histoire , Janc so réalise RO UGES ET BLANCS en 1967 .

SILENCE ET CRI, tourné e n 1968 , marqu e un e étape importante dans l 'œuvre de Miklos Jancs o.

Fidèle jus que-là à Ta mas Somlo en ta nt que directeur de la phot ogra phie, il fait appel à Janos Kende qui va devenir son chef opérateur attitré.

Désormais , la caméra d ev ient plus com­ plice du jeu des acteurs , de la position de contem­ plation, elle pénètre véritablement dans le film.

SIROCCO D'HIVER.

réa lisé en 1969 , sou ligne un e nouvelle évolution dan s son style .

Tenté de réduire le mont age au minimum , Jan cso opte pour le tournage en plans-séquences les plu s longs possib les .

D 'une soluti on pratique , Mikl os Jancs o était égaleme nt à l'origine d'un nouv ea u procédé artistique ! Milkos Jansco avoue lui-même (cf Mich el Estève , in Études Cinématographique s n° 104 / 108) qu'il a découvert le plan- séque nce chez Antonioni, tr op heu reux d'adopter cette techniqu e puisqu'il déteste les règles du mont age traditi onnel : «j'ai découvert par hasar d le plan­ séquence , pour la simple raison que je ne sais pas tourn er un film en utili sant le montage.

Com­ ment on p eut faire un ch a mp et un contr e­ champ,je ne le comprendrai jamais.

,, (Écran 72, déc.

1972).

Refu sant le montag e traditionnel, Jan sco fait appel, dan s le ca dre du plan-séquence à ce que Marce l Martin appe lle un " montag e virtuel "• défini par le jeu des mouvement s de caméra , de s cadrages et des déplacem ents des personnages .

Réali sateur de renommée internationale , il apporte sa collaborati on à deux production s ita­ liennes .

LA PACIFISTA.

en 1971, qu'interprètent Monica Vitti, Pierr e Clémenti et Daniel O lbrychski et, toujours la m ême année, LA TEC ­ N I CA E IL R !TO .

Ce n'es t pourtant qu'après la sortie de PSAUME ROUGE en 1972 que Jancso est véritablement dé couvert en France , grâce au Prix de la mise en scène décroché à Cannes.

Personnalité essentielle du cinéma ho ngroi s d 'après guerre, Miklos Jan cso travaille une nou­ velle fois en Italie en co-produisant avec la R.A. l., ROMA R IVUOLE CESA RE (1973).

Un an plus tard , il tourne POUR ELECTRE, do nt le scénario lui est inspiré par le cé lèbre personnage de l'Antiquité.

Si chacun de ses films est attendu comme un événement , en revanche , VICES PR IVÉS, VER­ TUS PUBLIQUES.

fut une déce ption pour beau­ coup.

Sa peinture des mœurs régnant p arm i l'ari st ocratie et la bourgeoisi e ne fut guère appré­ ciée par les critiques qui lui reproch èrent une certaine vulgarité .

C'est en 1978 qu'il entreprend le tournage d'un film en deux parties, RHAPSO­ DIE HONGRO ISE.

FILM O GRA PH IE 1964 !GY .JOTTEM 1971 LA PAC IFISTA - LA TECN !CA E IL 1965 LES SANS-ESPO IR (Szegeny lege nyek) - R ITO .!ELEN LET (court mén·age) 1972 PSAUME ROUGE (Még Kér A Nep) 1967 RO UGES ET BLANCS (Cs illogosok) 1973 ROMA RJVUOLE CESA RE 196 8 S ILENCE ET C R I (Cse nd es Kia/ws ) - 1974 POUR ELECTRE (Szere le m , Elektra) AH! ÇA IRA (Fényes Szelek) 1976 V ICES PR IVÉS, VERTUS PUBLIQUES 1969 SIROCCO D'H IVER (Téli Sirokko) 1978 RH APSOD IE H ONGRO ISE (Magym: 1970 AGNUS DEI (Egi Barany) - GLORY, Rapszodia) -ALLEGRO BARBARO GLORY, HALLELUYA ~· "' !!! ·;;; 'ô ..J 1ii 00 " Ol "' § @J. »