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Mikhaïl Lermontov 1814-1841

Publié le 23/05/2020

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LERMONTOV Mikhaïl Yourjévitch . Poète russe. Né le 3 octobre 1814 à Moscou, mort à Piatigorsk (Caucase du Nord) le 27 juillet 1841. Fils d’un officier dont les ancêtres étaient originaires d’Ecosse (un capitaine George Learmont était entré au service de la Russie au début du XVIIe siècle), il perdit sa mère à l’âge de trois ans et fut élevé par sa grand-mère maternelle qui l’adorait. Bien qu’il eût grandi dans une certaine aisance, l'enfance de Lermontov fut troublée par le désaccord qui régnait entre son père et son aïeule. Enclin à la mélancolie, Lermontov séjourna, encore enfant, dans le Caucase, et la forte impression qu’il en ressentit ne fut peut-être pas étrangère à l’éclosion de son talent poétique. A treize ans, il écrivait déjà des vers sous l’influence de Byron, et cette influence se fit sentir jusque dans sa manière d’éprouver un premier amour, et dans son comportement vis-à-vis de son père et de sa grand-mère. En 1830, il fréquenta l’Université de Moscou, pour l’abandonner deux ans plus tard après avoir été puni pour insubordination. Lermontov, malgré son jeune âge, avait donc déjà aimé : délaissant Moscou pour Saint-Pétersbourg où il pensait reprendre ses études, il emportait avec lui le souvenir de deux jeunes filles, Catherine Suskova qui, l’ayant repoussé, reparaîtra plus tard dans sa vie, et Varvara Lopukhina. Cette dernière, après avoir répondu à ses avances, s’était laissé marier par sa famille. Cependant, à Saint-Pétersbourg, Lermontov, au lieu de s’inscrire à l’université, entra à l’Ecole des officiers de la Garde. Il y éprouva tout d’abord quelque gêne, mais, peu à peu, s’adapta, ayant pris l’étrange décision d’étouffer, à la maniéré de Byron, son idéalisme romantique sous le masque d’un cynisme à la don Juan. Compte tenu de l’affectation dont il était coutumier, l’école militaire le mit aux prises avec une réalité plus vivante. Il put ainsi se mieux connaître et sa poésie, jusque-là tributaire de l’imitation, évolua dans un sens plus personnel. Ce sens exacerbé du réel qui, chez lui, allait de pair avec le romantisme, commanda non seulement sa poésie, mais son existence elle-même. C’est ainsi qu’il poussa l’outrance jusqu’à commettre des actions blâmables : lorsqu’il fit circuler, par exemple, une fausse lettre dans laquelle était calomniée Catherine Suskova, la jeune fille qui avait dédaigné son amour. L’art pouvait seul le sauver, et la vie militaire ne l’empêcha pas de créer. Nommé cornette au régiment des hussards de la Garde, Lermontov, en effet, écrivit, entre 1834 et 1837, ses œuvres les meilleures, traversées d’un large souffle : Le Novice Chant de Kalachnikov et les récits d’Un héros de notre temps , sans compter le drame Un bal masqué [Maskarad, posth. 1875] et quelques-unes de ses poésies lyriques les plus fameuses, celle, notamment, qu’il composa A l’occasion de la mort de Pouchkine, cri de passion, de douleur, contre la société dont le poète avait été victime. La même idée lui inspira les non moins douloureux accents de Méditation [Duma, 1839], poème qui constitue un autre examen de conscience de la société. Dans le même temps naquit, outre toutes sortes de poésies autobiographiques ou narratives, telles que le fameux Fataliste [Fatalist, 1839], le petit poème intitulé Le Démon , le plus caractéristique, sinon le plus réussi, de Lermontov où, musicalement, se confondent le récit et le lyrisme pour ne former qu’une seule harmonie. Arrêté à cause de l’irritation qu’avaient provoquée en haut lieu ses poésies dans lesquelles — sans le nommer — il reprochait à Pouchkine de trahir sa mission poétique en encensant l’empereur, Lermontov fut envoyé dans un régiment de ligne stationné au Caucase, et n’obtint le pardon que grâce à l’intervention de sa grand-mère, qui réussit à lui faire réintégrer la Garde. De retour à Saint-Pétersbourg (1838), le poète, dans l’âme duquel le Caucase avait réveillé l'inspiration la plus pure, fut repris par la vie mondaine et, une fois de plus, guetté par le scandale. On pouvait le croire sauvé lorsqu’il publia dans une revue (Les Annales de la patrie) ses poésies anciennes et nouvelles. Un incident survint entre lui et Ernest de Barante, fils de l’ambassadeur de France, qui l’entraîna dans un duel sans effusion de sang et, de nouveau, on l’exila au Caucase (1840). Lermontov participa à diverses expéditions contre les montagnards rebelles et se distingua par ses aptitudes et son courage. Ce fut en vain. Sa grand-mère, cette fois, ne put obtenir pour lui qu’une permission de quelques mois qu’il passa à Saint-Pétersbourg. Il fit alors la connaissance de Bodenstedt, son premier traducteur allemand, qui, avant tout autre, le fit connaître par ses écrits à l’étranger. Lermontov devait ensuite regagner le Caucase, mais, s’étant arrêté à la station thermale de Piatigorsk, il y rencontra des amis, notamment son compagnon d’études N.S. Martynov. Ils en vinrent, croit-on, à échanger des mots plaisants qui devaient se transformer bien vite en offense au sujet d’une jeune fille dont ils étaient tous deux épris (on peut d’ailleurs supposer que Lermontov cédait moins, en l’occurrence, à la passion qu’à un accès de spleen ou de pose). Ils se battirent en duel, et le poète fut tué en pleine jeunesse, d’un coup de pistolet.

« Mikhaïl Lermontov 1814-1841 Officier de hussards, il mène une vie tumultueuse.

Lorsqu'il apprend la mort de Pouchkine, il écrit un poème qui lui vaut d'être envoyé sur le front du Caucase.

Il est familier des duels (un combat avec le fils de l'ambassadeur de France lui vaut un nouvel exil).

Il sera tué par un bretteur.

Son œ uvre représente le sommet du romantisme russe.

On y trouve des vers : le Démon, le Novice .

Des drames : l a Mascarade .

Des proses : Un héros de notre temps, Taman .

Cette œ uvre incarne admirablement la révolte et l'amertume de toute une génération.

Le langage y est remarquablement plastique et musical.. »

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