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Midhat pacha1822-1884Midhat pacha, le père de la Constitution ottomane de 1876, fut, en son temps, une desfigures les plus célèbres du Proche-Orient.

Publié le 23/05/2020

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« Midhat pacha 1822-1884 Midhat pacha, le père de la Constitution ottomane de 1876, fut, en son temps, une des figures les plus célèbres du Proche-Orient.

Sa popularité était si grande que lorsqu'il devint Premier ministre, au début du règne d'Abdül-Hamid, les obligations ottomanes montèrent en flèche sur les places de Paris et de Londres.

Bismarck avait pour lui des mots flatteurs, et l'ambassadeur britannique, Sir Henry Elliot, dans une dépêche envoyée à son gouvernement, le décrivait comme un libéral actif et efficace, digne de la plus grande sympathie. Il était né à Istanbul en 1822, d'un notable de Roustchouk qui lui avait donné une excellente éducation classique.

A treize ans, il connaissait le Coran par c œ ur et maîtrisait la calligraphie de style divani. Très doué, il gravit assez vite les divers échelons de la bureaucratie ottomane.

En 1842, il débutait comme secrétaire à Damas.

Dans les années 1850, on le chargeait de plusieurs missions délicates dont il se tirait, à chaque fois, fort honorablement : inspection de l'armée d'Arabie en 1852, inspection de la Roumélie en 1854-1855, puis en 1857.

Les promotions se suivaient à un rythme accéléré et en 1861 il accédait au poste de gouverneur de Nich, en Serbie. Ici, comme dans ses fonctions antérieures, il manifesta son savoir-faire.

Il lui incombait de parer aux ingérences des puissances étrangères, qui critiquaient la politique balkanique du gouvernement ottoman et diffusaient, quant au sort des minorités chrétiennes, des nouvelles alarmantes.

Il prit, en conséquence, des mesures pour enrayer le banditisme et restaurer la bonne entente entre les musulmans et les chrétiens.

A cette époque, la Porte, inquiète des menées occidentales, songeait à transformer les structures administratives des vilayet de Roumélie.

Le projet gouvernemental prévoyait le regroupement des anciennes provinces et la mise en place d'assemblées de notables chargées d'examiner les affaires locales.

Midhat pacha était tout désigné pour mener à bien ces réformes (1864).

A la tête du vileyet du Danube, constitué à partir des provinces de Nich, Vidin et Silistra, il accomplit en peu de temps un travail remarquable.

En donnant aux minorités la possibilité de s'exprimer par le biais des assemblées provinciales, il rétablit l'ordre et fit obstacle aux man œ uvres des comités slaves.

D'autre part, il mit l'accent sur le redressement économique de la province.

Notamment, il fit construire en trois ans un important réseau routier (trois mille kilomètres) et, dit-on, plus de quatorze cents ponts.

Il favorisa également la navigation fluviale sur le Danube et institua un système postal de premier ordre.

Enfin, tout en allégeant les impôts, il en rendit la perception plus rigoureuse, ce qui lui permit de tirer de son vilayet trois cent mille bourses en 1866. Les réformes danubiennes de Midhat pacha furent très bien accueillies par la Porte, qui tenta de les généraliser en créant d'autres provinces sur le même modèle (Andrinople, Alep).

Midhat pacha, pour sa part, reçut en récompense la présidence du Conseil d'État (1868).

Mais cet homme aux convictions libérales — et, au demeurant, de caractère fort autoritaire — ne put se faire aux manières autocratiques du sultan Abdül-Aziz et de son entourage.

Soucieux de préserver et d'étendre les prérogatives du Conseil d'État, il se dressa contre le grand vizir Ali pacha, ce qui lui valut d'être éloigné d'Istanbul et envoyé comme gouverneur à Bagdad (1869).. »

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