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Michel Servet (1509-1553) Né en Espagne, il étudia et pratiqua en France.

Publié le 22/05/2020

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SERVET Michel (Miguel Serveto y Reves). Ecrivain espagnol d’expression latine. Ne à Villanueva dans l’Aragon (Espagne), la date est incertaine, la plus probable est le 29 septembre (jour de la Saint-Michel) 1511; mort sur le bûcher le 27 octobre 1553 à Champel (Suisse). Après avoir fait ses études à Saragosse et à Toulouse, il devint secrétaire du confesseur de Charles Quint, Juan de Quintana, qu’il accompagna à la diète d’Augsbourg. Il s’en sépara ensuite, se rendit à Bâle et à Strasbourg, entra en relation avec les réformateurs Oecolampade et Capiton. En 1531, à Haguenau, il publia le De Trinitatis erroribus Libri VII peu après les Dialogorum de Trinitate Libri II et, peut-être pour en atténuer quelque peu l’effet, le De justicia regni Christi, capitula IV. La position ouvertement anti-trinitaire de l’auteur souleva un grand scandale et la vente des livres fut prohibée par les autorités à Strasbourg. Servet vint à Paris où il étudia la médecine et fut reçu docteur sous le nom de « Villanovanus », puis à Lyon, comme correcteur d’épreuves chez les frères Trechsel, pour lesquels il publie une édition de la Géographie de Ptolémée. En 1540, il est à Vienne, dans le Dauphiné, comme médecin de l’archevêque. Ce rut probablement à cette époque qu’il découvrit la double circulation du sang, tout au moins celle des poumons. Entretemps, il lit des œuvres neo-platoniciennes et travaille à sa grande œuvre : la Restitution du Christianisme, dans laquelle il se propose de ramener le christianisme à ses origines plus radicalement encore que la Réforme. Déjà durant la composition de la Restitution il avait été en rapports polémiques avec Calvin dont l’une des œuvres fondamentales s’intitule Institution de la religion chrétienne, à quoi l’œuvre de Servet semble s’opposer jusque dans le titre. Dénoncé à l’inquisition de Vienne par un réfugié français à Genève, qui communiqua au tribunal un paquet de lettres de Servet à Calvin qu’il tenait du réformateur lui-même, Servet fut arrêté; mais il réussit à fuir, et on ne sait pourquoi, peut-être poussé par le téméraire désir d’intervenir dans le conflit entre Calvin et les libertins, il vint à Genève, où il fat aussitôt reconnu et arrêté. Calvin, qui ne fut pas étranger à son arrestation mais agit par l’intermédiaire de Nicolas de La Fontaine, assuma personnellement l’accusation tandis que la défense de Servet fut soutenu par Berthelier, membre influent du parti opposé à Calvin. Le déroulement du procès, d’abord favorable à Servet, tourna à sa défaveur, soit à cause de ses déclarations nettes dans un sens panthéiste, qui rendaient délicate, même pour les anticalvinistes, sa défense, soit surtout par suite de la réponse défavorable des églises de Bâle, Schaffhouse, Berne et Zurich, consultées peut-être avec le secret espoir quelles recommanderaient la modération. La victoire personnelle de Calvin contre Berthelier dans l’affaire de l’excommunication contribua à aggraver la position de Servet; et en dernière analyse sa condamnation fut prononcée par le parti anticalviniste qui refusa d’accéder à la demande de Calvin dans le sens d’une atténuation de la peine. Servet fut brûlé à Champel le 27 octobre 1553.

« Michel Servet 1509-1553 Né en Espagne, il étudia et pratiqua en France.

Dans son ouvrage Christianismi Restitutio (Vienne, 1553), il expose déjà que le sang, sorti du c œ ur droit par l'artère pulmonaire, revient au c œ ur gauche par la veine pulmonaire.

Ces idées, exposées au milieu de discussions de théologie, le firent accuser d'hérésie et brûler par les calvinistes à Genève.. »

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