Méthodologie du commentaire

« 1 / 2 EXERCICES ECRITS DU BACCALAUREAT - Type II : LE COMMENTAIRE COMPOSE / 1ere – T.

I- GENERALITES : Présentation de l’épreuve L’épreuve porte sur un texte relevant des divers genres littéraires (poésie, théâtre, récit, littérature d’idées…).

Elle comporte une partie en série littéraire (générale) et deux parties en séries scientifiques, selon les nouvelles instructions du Ministère de l’Education Nationale, la première notée sur six(06) points, la seconde sur quatorze (14) points.

L’épreuve se déroule en quatre heures.

La dimension du texte est d’une vingtaine de lignes ou de vers (sans exclure un extrait d’une pièce de théâtre qui peut faire environ une quarantaine de lignes).

Le texte ne doit comporter aucune coupure.

Il est accompagné de toutes les références et indications indispensables (titre de l’œuvre, date de publication, notes éventuelles et, si besoin est, indications sur le contexte précis dans lequel le passage prend sens : le chapeau).

II- DEFINITION DE L’EPREUVE Le commentaire consiste à analyser un texte, quelquefois plusieurs, éventuellement un document iconographique, puis à rédiger un bilan de lecture, organisé autour de deux ou trois axes d’étude.

III- DEFINITION ET ANALYSE DES AXES DE LECTURE / SOUS AXES DE LECTURE ET OUTILS D’ANALYSE L’analyse des axes de lecture se fait à partir d’une consigne précise, mais non contraignante que précise le texte.

Il s’agit en effet de présenter, sous une forme structurée et organisée, un bilan de lecture justifié par une observation et une analyse du texte, de façon à donner force au jugement personnel qu’il prépare et justifie.

1- Les axes de lecture.

Un axe de lecture est une grande idée directrice du texte ou une idée majeure (comparativement au Texte Argumentatif, il renvoie à la thèse ou l’antithèse).

C’est une idée principale développée dans le texte ou encore une unité de sens.

2- les sous-axes de lecture.

Un sous-axe de lecture est une idée mineure qui suit la grande idée en la justifiant.

Il découle de l’idée majeure (l’axe de lecture) et dans le cadre du Texte Argumentatif, représentent les arguments.

3- Les outils d’analyse.

Ce sont les preuves textuelles qui apportent davantage d’éclairage sur les axes et sous-axes de lecture.

Ils viennent tout simplement illustrer les idées majeures et mineures (comparativement au Texte Argumentatif, ils renvoient aux exemples).

4- Elaboration des idées du texte et du plan.

La première chose à faire consiste à observer le texte et faire apparaître ce qu’il a de spécifique sur le plan de la composition et de l’écriture : par exemple Les indices d’énonciation Les champs lexicaux dominants Les temps et les modes verbaux La ponctuation Les mots de liaison etc… Ces repérages sont ensuite identifiés comme appartenant à certaines catégories d’instruments d’analyses dont ils constituent des exemples, des illustrations dans le texte comme le lexique, la grammaire, la syntaxe, la versification, les tonalités… La maîtrise des rôles de ces instruments et de leurs effets conduit mieux interpréter le texte.

Par exemple, on peut s’appuyer sur la présence d’un champ lexical important pour déterminer les idées ou le thème dominant du passage, également on pourra par l’emploi d’un temps avoir le détail sur la signification du passage, de la même manière, la présence des pronoms personnels de la première personne permet d’identifier celui qui parle… Et c’est exactement la connaissance du fonctionnement des instruments d’analyse qui aide à découvrir le sens et les enjeux d’un texte ou à justifier les impressions premières de lecture.

(Il faut dire que ce n’est que la continuité de la lecture méthodique vu préalablement). 2 / 2. »