météorite.
Publié le 08/12/2021
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météorite. n.f., fragment de corps solide circulant dans l'espace interplanétaire et
rencontrant la Terre ou un autre astre. Les étoiles filantes sont des points lumineux se
déplaçant dans le ciel, traversant parfois plusieurs constellations et disparaissant en quelques
instants. Ce phénomène est provoqué par des météorites pénétrant dans l'atmosphère
terrestre à une vitesse telle que le frottement les rend incandescentes et qu'elles ionisent les
atomes en leur arrachant des électrons.
Les essaims de météorites.
Les étoiles filantes apparaissent toute l'année isolément en différents points du ciel, à
raison de cinq par heure en moyenne. Mais à certaines époques, elles semblent toutes
provenir d'un même point du ciel, avec une fréquence beaucoup plus élevée : on parle
alors de pluies d'étoiles filantes, provoquées par la rencontre entre la Terre et un essaim de
météorites se déplaçant toutes suivant des trajectoires parallèles. On nomme les essaims
d'après les constellations dont elles semblent émaner : par exemple, les Perséides, d'après
la constellation de Persée, apparaissent entre le 9 et le 13 août, à la cadence maximale de
soixante-dix à l'heure. Les météorites isolées sont des débris d'astéroïdes nés sans doute
de collisions. Certaines viendraient même de la Lune ou de Mars. Les essaims de
météorites proviennent pour la plupart de la désintégration de noyaux cométaires : ils se
déplacent sur des orbites très voisines de comètes connues.
La matière du système solaire.
Les plus petites météorites, d'une masse inférieure au millionième de gramme (poussières
interplanétaires très répandues dans le plan de l'écliptique), sont freinées par l'atmosphère
sans être détruites. Plus grosses, mais ne dépassant pas 1 kg, elles sont détruites par
vaporisation. Pour engendrer une traînée lumineuse, il faut qu'elles atteignent au moins 1
centigramme. Au-delà de 1 kg, elles parviennent au sol après avoir perdu les quatre
cinquièmes de leur masse et provoqué l'apparition d'un globe de feu, ou bolide. En général,
elles explosent, et on peut parfois en recueillir les morceaux. Suivant leur composition, on
distingue alors les aérolithes, constitués de roches (généralement des silicates), les
sidérites, formées de fer et de nickel, et les sidérolithes représentant la transition entre
météorites pierreuses et ferreuses. Depuis le début du siècle, on a enregistré deux
énormes chutes de météorites en Sibérie : l'une, le 30 juin 1908 (il s'agissait là, peut-être,
d'un noyau de comète qui a heurté la Terre et qui s'est complètement volatilisé) ; l'autre,
le 12 février 1947, a creusé une centaine de cratères dont certains avaient 38 m de
diamètre et 10 m de profondeur.
On pense que la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années, serait due à la
chute d'une très importante météorite dont on a retrouvé les traces sous forme d'une fine
couche d'iridium « fossile » : l'obscurcissement durable de l'atmosphère par les poussières
soulevées aurait entraîné une longue période de modifications climatiques. Chaque année,
la Terre recevrait quelque 10 000 tonnes de matière cosmique, pour l'essentiel sous forme
de grains minuscules. Ceci ne représente pourtant que la fin d'un bombardement qui a
certainement été beaucoup plus important au début de l'existence du système solaire.
L'érosion en a effacé le plus souvent les traces, alors qu'elles demeurent sur des astres
« morts » et sans atmosphère comme la Lune ou Mercure. Echantillons de la matière
présente dans tout le milieu interplanétaire, les météorites, quelle que soit leur taille,
intéressent au plus haut point les scientifiques car elles sont une des clés pour comprendre
le système solaire : composition, mode de formation, évolution.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
météorite, page 3159, volume 6
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
c omète
Lune - Formation et structure - La datation des événements
planétologie
Schiaparelli Giovanni Virginio
système solaire
météorite. n.f., fragment de corps solide circulant dans l'espace interplanétaire et
rencontrant la Terre ou un autre astre. Les étoiles filantes sont des points lumineux se
déplaçant dans le ciel, traversant parfois plusieurs constellations et disparaissant en quelques
instants. Ce phénomène est provoqué par des météorites pénétrant dans l'atmosphère
terrestre à une vitesse telle que le frottement les rend incandescentes et qu'elles ionisent les
atomes en leur arrachant des électrons.
Les essaims de météorites.
Les étoiles filantes apparaissent toute l'année isolément en différents points du ciel, à
raison de cinq par heure en moyenne. Mais à certaines époques, elles semblent toutes
provenir d'un même point du ciel, avec une fréquence beaucoup plus élevée : on parle
alors de pluies d'étoiles filantes, provoquées par la rencontre entre la Terre et un essaim de
météorites se déplaçant toutes suivant des trajectoires parallèles. On nomme les essaims
d'après les constellations dont elles semblent émaner : par exemple, les Perséides, d'après
la constellation de Persée, apparaissent entre le 9 et le 13 août, à la cadence maximale de
soixante-dix à l'heure. Les météorites isolées sont des débris d'astéroïdes nés sans doute
de collisions. Certaines viendraient même de la Lune ou de Mars. Les essaims de
météorites proviennent pour la plupart de la désintégration de noyaux cométaires : ils se
déplacent sur des orbites très voisines de comètes connues.
La matière du système solaire.
Les plus petites météorites, d'une masse inférieure au millionième de gramme (poussières
interplanétaires très répandues dans le plan de l'écliptique), sont freinées par l'atmosphère
sans être détruites. Plus grosses, mais ne dépassant pas 1 kg, elles sont détruites par
vaporisation. Pour engendrer une traînée lumineuse, il faut qu'elles atteignent au moins 1
centigramme. Au-delà de 1 kg, elles parviennent au sol après avoir perdu les quatre
cinquièmes de leur masse et provoqué l'apparition d'un globe de feu, ou bolide. En général,
elles explosent, et on peut parfois en recueillir les morceaux. Suivant leur composition, on
distingue alors les aérolithes, constitués de roches (généralement des silicates), les
sidérites, formées de fer et de nickel, et les sidérolithes représentant la transition entre
météorites pierreuses et ferreuses. Depuis le début du siècle, on a enregistré deux
énormes chutes de météorites en Sibérie : l'une, le 30 juin 1908 (il s'agissait là, peut-être,
d'un noyau de comète qui a heurté la Terre et qui s'est complètement volatilisé) ; l'autre,
le 12 février 1947, a creusé une centaine de cratères dont certains avaient 38 m de
diamètre et 10 m de profondeur.
On pense que la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années, serait due à la
chute d'une très importante météorite dont on a retrouvé les traces sous forme d'une fine
couche d'iridium « fossile » : l'obscurcissement durable de l'atmosphère par les poussières
soulevées aurait entraîné une longue période de modifications climatiques. Chaque année,
la Terre recevrait quelque 10 000 tonnes de matière cosmique, pour l'essentiel sous forme
de grains minuscules. Ceci ne représente pourtant que la fin d'un bombardement qui a
certainement été beaucoup plus important au début de l'existence du système solaire.
L'érosion en a effacé le plus souvent les traces, alors qu'elles demeurent sur des astres
« morts » et sans atmosphère comme la Lune ou Mercure. Echantillons de la matière
présente dans tout le milieu interplanétaire, les météorites, quelle que soit leur taille,
intéressent au plus haut point les scientifiques car elles sont une des clés pour comprendre
le système solaire : composition, mode de formation, évolution.
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Les livres
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