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Mélancholia de Victor Hugo

Publié le 15/02/2022

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« EL 7 : « Melancholia » (Victor Hugo, 1838) Introduction : Amorce : La révolution industrielle au XIX ème siècle a engendré de grands besoins de main d’œuvre dans l'industrie.

Les enfants issus des classes sociales pauvres étaient alors généralement conduits à travailler très jeunes.

Le XIXe siècle est souvent qualifié de « siècle noir » pour l'exploitation des enfants dans les usines, ils sont employés treize à quinze heures par jour, à de fonctions qu'aucune machine ne peut exécuter.

Si en 1833 le Royaume Uni fixe le temps de travail des enfants à 48 heures par semaine, en 1838 , au moment où Victor Hugo écrit « Melancholia »la France n'a pas encore adopté de législation e ncadrant le travail des enfants.

Melancholia désigne alors la mélancolie politique de Victor Hugo devant l'exploitation des enfants. Situation de texte et résumé : Le texte se trouve dans le livre 3 de la 1 ère partie du recueil intitulé « Les luttes et les rêves ».

Comme ce titre l’indique, ce livre est plus particulièrement consacré à l’engagement du poète dans un combat.

D’après son aspect général, on remarque qu’il n’y a pas de strophe, c’est un long poème écrit en alexandrins d’un seul bloc.

Le titr e est « Melancholia », mot latin à l’origine du mot francais mé- lancolie, synonyme de tristesse.

Le mot latin vient de l’association de deux mots grecs qui signifient « la bile noire ».

Cet extrait du long poème a pour sujet le travail des enfants, en 1838, la France n’a pas encore adopté de législation concernant le travail des enfants. Problématique : Comment l’auteur cherche-t-il à convaincre le lecteur du caractère néfaste du travail infantile ? I.

Tableau réaliste et tragique du travail des enf ants (vers 1 à 14)  V ictor Hugo dresse un tableau de la misère à travers le portrait en action d'enfants allant au travail.

Le poète se mue alors en chroniqueur qui va enquêter sur les conditions de travail.

L'utilisation des déterminants démonstratifs « ces enfants» « ces doux êtres pensifs », « ces filles » renforce une relation de proximité avec le lecteur ce q ui suscite la pitié du lecteur.  Le poème commence par une triple interrogation à partir du même adverbe et du même verbe « où vont » (v.1) .

- ce qui souligne la révolte du poète devant la misère de ces êtres.  Ce vers 1 s'ouvre sur l'image d'un groupe important « tous ces enfants », caractérisé par une négation « dont pas un seul ne rit » traduisant l'absence de ce qui fait le charme de l'e nfance, le sourire.

-  Le champ lexical du mouvement « cheminer » , « s'en vont » « vont » montre le souci du réalisme du chroniqueur qui témoigne. B Portrait tragique des enfants (v1 à 6)  Insiste sur la fragilité des enfants et l'innocence des enfants : le registre devient tragique ce qui suscite sur la pitié du lecteur .

Champ lexical de la fragilité pour les décrire « pas un seul » v1, « doux êtres » v2, « la fièvre » v2, « seules » v3.

/ ou des périphrases doux êtres pensifs, ces filles de huit ans – Le choix de l’âge de huit ans n'est pas le fruit du hasard.

Il correspond à l’âge minimum pour travailler en 1856 mais cette législation n'est pas encore votée en France.  La fièvre maigrit – ici fièvre devie nt une allégorie de la maladie qui s'abat sur les enfants et lui donne un caractère plus fatal.  U ne vie de soumission, métaphore de la « prison » -souligne l'enfermement / V 6 avec l’anaphore « même » qui marque l’aliénation : - Hugo dénonce le caractère lo ng et répétitif de leurs tâches qui réduit les enfants à des machines .

V4-5, CCT : « 15 heures », « de l’aube jusqu’au soir », « éternellement » et les adverbes répétés « même » : - Par la répétition sans fin des mêmes mouvements, les enfants sont implicitement comparées à la figure de Sisyphe, cette créature mythologique condamnée à monter indéfiniment au sommet d'une montagne une pierre qui retombait immanquablement. II La Critique de l'industrialisme (v 7 à 14) A l’époque de la révolution industrielle, l'usine est vue comme le symbole du progrès.

Hugo se fait donc polémiste lorsqu’il compare l'usine à une prison Métaphore de l’usine « prison », « bagne ». »

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