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Mayer (Daniel)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 9 octobre 1968 Série 0·50 Fiche No 2641 Mayer (Daniel) 1.

Comme président de la Ligue des droits de l'homme et ancien collaborateur de Léon Blum à la tête du Parti socialiste SFIO, Daniel Mayer jouit d'une très grande autorité morale dans les milieux de la gauche non communiste.

Ses interventions constantes en faveur du respect des libertés démocratiques ainsi que la part active qu'il prit à la Résistance lui valent en outre une estime qui s'étend bien au-delà du cercle de ses amis politiques.

2.

Daniel Mayer est né à Paris le 29 avril 1909.

Attiré très jeune par la politique, il adhère à 18 ans au Parti socialiste SFIO.

En 1933, il entre au cc Populaire "• dont il dirigera la rubrique sociale jusqu'en 1939.

Après la guerre de 1939-1940, à laquelle il participe comme volontaire, il gagne Marseille.

Dès 1941, c'est lui qui assure le secrétariat du Parti socialiste clandestin pour la zone Sud.

Il accomplit en 1943 une mission à Londres auprès du général de Gaulle.

A son retour en France, il prend, en l'absence de Léon Blum déporté en Allemagne, la direction du Parti socialiste et celle du « Populaire ., clandestin.

Il représente la SFIO au CNR (Conseil national de la Résistance).

3.

Après la Libération, Daniel Mayer siège à l'Assemblée consultative provisoir3 et aux deux Assemblées constituantes (1945-1946).

où il préside la Commission des Affaires étrangères.

Il est élu député de la Seine (2e Secteur) à l'Assemblée nationale en 1946 (et réélu en 1951 et 1956).

Daniel Mayer défend le tripartisme (MRP, SFIO, PC), alors que Guy Mollet est partisan d'une alliance privilégiée des socialistes avec le Parti communiste.

Le congrès de la SFIO donne raison à ce dernier.

Le 4 sep­ tembre 1946, Daniel Mayer abandonne le secrétariat général de la SFIO.

Il demeurera néanmoins membre du Comité directeur jusqu'en 1954.

4.

Daniel Mayer a réalisé une brillante carrière ministérielle sous la IVe République.

A la tête du Ministère du travail dans les cabinets Léon Blum (1946), Paul Ramadier, Robert Schuman (1947), André Marie et Henri Queuille (1948), il a porté un intérêt tout particulier à la mise en place de la Sécurité sociale.

En septembre 1949, il a soumis au gouvernement un projet d'indemnisation intéressant les salariés les plus défavo­ risés.

Ce projet n'ayant pas été adopté, Daniel Mayer démissionnera le 5 octobre 1949.

5.

De 1953 à 1957, il préside la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

Son opposition à la CED (Communauté européenne de Défense) le fait exclure temporairement du Comité directeur de la SFIO.

Pendant la guerre d'A'gérie, il se prononce en faveur des thèses libérales et se voit à nouveau sanctionné par son parti pour indiscipline.

Il quittera la SFIO en 1958 et participera à la fondation du PSU (Parti socialiste unifié).

En mars 1958, la Ligue des droits de l'homme le choisit comme président.

Il renonce alors à son mandat de député socialiste et consacrera désormais l'essentiel de son activité à cette organisation.

Lors des élec­ tions présidentielles de décembre 1965, Daniel Mayer appelle à l'union de la gauche et, après avoir envisagé un moment de se présenter lu.i-même, il appuiera la candida­ ture de François Mitterrand. 2 / 2. »

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