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Max von Laüe1879-1960Max von Laüe était né à Pfaffendorf, près Coblence, sur le Rhin, à peu de milles seulementau sud de l'endroit où naquit Röntgen.

Publié le 22/05/2020

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« Max von Laüe 1879-1960 Max von Laüe était né à Pfaffendorf, près Coblence, sur le Rhin, à peu de milles seulement au sud de l'endroit où naquit Röntgen.

Il étudia la physique et, plus particulièrement l'optique, à Strasbourg, Göttingen et Munich, sous des maîtres aussi illustres que Voigt, Planck et Lummer.

Son intérêt particulier pour l'optique et la théorie ondulatoire de la lumière remonte aux temps de ses premières études de physique, au vieux collège protestant de Strasbourg.

En 1919, il entra à l'Université de Munich, où l'accueille une atmosphère chargée de préoccupations relatives aux rayons Röntgen.

Röntgen lui-même y était professeur de physique expérimentale, et beaucoup de ses assistants et étudiants travaillaient à des problèmes de rayons X.

Il y avait là Arnold Sommerfeld, le professeur de physique théorique, auteur d'études importantes sur les aspects théoriques de ces rayons, notamment sur la théorie de l'impulsion, qui établissait la corrélation du “ Bremseffect ” de l'électron cathodique avec le quantum de Planck.

La cristallographie était représentée, à l'Université, par le grand cristallographe von Groth.

Les cours de von Groth, tout comme l'intérêt que Röntgen portait aux cristaux avaient, de leur côté, créé une atmosphère favorable à l'étude des problèmes de cristallographie.

C'est ce concours heureux de circonstances que von Laüe, lui-même un maître de l'optique, trouva là, en 1909.

Il était donc presque inévitable que, peu d'années plus tard, un soir de février 1912, un des assistants de Sommerfeld, Ewald, venu rendre visite à von Laüe, pour demander son avis sur les réseaux cristallins formés par les plans atomiques, lui ait apporté cette idée.

Ne se pourrait-il pas que l'espacement exigu des plans atomiques dans les cristaux n'agissent sur les rayons X de la manière dont des plans plus espacés avaient agi sur la lumière visible, à supposer que la longueur d'onde problématique des rayons X soit compatible avec l'espacement des plans cristallins. Le “ sixième sens optique ” de von Laüe lui fit comprendre sur-le-champ que l'on pourrait, de cette manière, produire des interférences de rayons X, mais ses collègues plus âgés étaient plutôt sceptiques quant à la réalisation de cette prédiction.

Cela poussa l'énergie juvénile de Friedrich, un assistant de Sommerfeld, et Knipping, un étudiant qui venait à peine de terminer sa thèse de doctorat, à mettre sur pied l'appareil, simple, qui produisait les premières figures de diffraction des rayons X par le sulfate de cuivre.

Friedrich avait une très grande expérience des rayons X secondaires et suggéra dès l'abord qu'il faudrait un long temps d'exposition, pour que l'effet, à supposer qu'il existât vraiment, fût enregistré sur la plaque photographique.

C'est l'exposition prolongée qui conduisit, en effet, à un succès immédiat.

Friedrich a souvent parlé de la grande et absorbante émotion qui saisit l'homme de science au moment où il ouvre de nouvelles routes vers l'inconnu, émotion qu'il éprouva lui-même, lorsque, tard dans la nuit, il développa la première photographie de rayons X diffractés par un cristal et vit, sur l'image, des points irrégulièrement dispersés.

En juillet 1912, Sommerfeld présenta à l'Académie Bavaroise des Sciences l'importante théorie de von Laüe sur la diffraction des rayons Röntgen, en même temps que la brillante confirmation expérimentale obtenue par Friedrich et Knipping. D'innombrables recherches, fondées sur la méthode de von Laüe, ont largement contribué au progrès des connaissances humaines.. »

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