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Matteo Maria Boiardo (1434-1494)

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Matteo Maria Boiardo (1434-1494) Comte de Scandiano, gouverneur de Reggio et de Modène, le type même de l'amateur distingué. Ce document contient 50 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


BOIARDO Matteo Maria. Poète italien. Né en 1441 près de Reggio, à Scandiano, fief de sa famille, mort à Reggio en décembre 1494. Sa mère, une Strozzi, l’emmena encore enfant à Ferrare. Il y vécut dans un milieu de gens cultivés, dont plusieurs membres de sa famille maternelle qui favorisèrent son penchant pour l’art et la poésie. Son père mort, et presque aussitôt après son grand-père, il passa à Scandiano plusieurs années à se débattre contre ses voisins pour défendre ses droits et ceux de la commune, et contre ses parents pour le partage des biens de famille. Ce partage eut lieu en 1474, sur l’ordre du duc Hercule Ier. Boïardo ne quittait ses terres que de temps en temps pour se rendre à Ferrare, lorsqu’il y était appelé pour prendre part aux fêtes de la cour, ou lorsqu’une mission lui était confiée. En 1469, il est attaché, avec d’autres gentilshommes, à la suite de l’empereur Frédéric III, hôte à Ferrare de Borso d’Este. De 1471 à 1480, il reste attaché au service de la famille d’Este, puis est nommé capitaine du duc à Modène et ensuite à Reggio. Il avait épousé, en 1479, Taddea, de la famille des comtes de Gonzague de Novellara, dont il eut cinq enfants. D’un naturel très doux, ennemi des ennuis de l’administration auxquels il se trouva cependant mêlé par les circonstances, il aurait désiré se consacrer à l’étude en toute tranquillité, ce qui ne lui fut guère possible; dans le monde humaniste de son époque, sa figure n’offre pas un très grand relief. Il rendit accessible au public Cornélius Népos et Apulée et, en se servant de traductions en latin, les Histoires d’Hérodote, la Cyropédie de Xénophon, Lucius ou l’Ane de Lucien; pour une représentation théâtrale, il en fit une réduction en tercets, Timon, qui se terminait par un cinquième acte moralisateur. Il composa en latin, à la louange de la famille d’Este, des poèmes de mètres variés et, en imitant Virgile, dix églogues dont cinq allégoriques et laudatives, et cinq traitant de l’amour. En langue italienne, il reprit plus tard — entre 1471 et 72, et 1482-83 — le style pastoral, utilisant dans dix autres églogues des représentations allégoriques où il célébrait Hercule d’Este et Alphonse d’Aragon, ses espoirs et ses désillusions d’amour. L’œuvre de Boïardo offrant le plus de relief et la seule véritablement importante, est son Canzoniere qui s’inspire des tendres émotions, des espoirs trompés et des mélancoliques souvenirs de la passion que le poète éprouva de 1469 à 1471 pour Antonia Caprara, et surtout son roman de chevalerie le Roland amoureux. Ce poème — où l’auteur mêle avec bonheur l’aventure des preux francs et les thèmes des poèmes bretons — fut commencé en 1476; les deux premiers livres, comprenant soixante chants, étaient terminés en 1482; il fut interrompu à la vingt-cinquième strophe du neuvième chant de la troisième partie en 1494, lorsque les armées de Charles VIII entrèrent en Italie.

« Matteo Maria Boiardo 1434-1494 Comte de Scandiano, gouverneur de Reggio et de Modène, le type même de l'amateur distingué.

Ouvrant la voie à l'Arioste, il entreprend dans son Roland amoureux l'amalgame du cycle aristocratique et fabuleux de la Table Ronde avec le cycle populaire et quasi-historique des preux de Charlemagne.. »

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