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Mathilde Wesendonck1828-1902Mathilde Luckemeyer, fille d'un commerçant d'Elberfeld, naquit dans cette ville le 23décembre 1828 ; elle épousa, en 1848, Otto Wesendonck, de treize ans son aîné, dont c'était laseconde union.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Mathilde Wesendonck1828-1902Mathilde Luckemeyer, fille d'un commerçant d'Elberfeld, naquit dans cette ville le 23décembre 1828 ; elle épousa, en 1848, Otto Wesendonck, de treize ans son aîné, dont c'était laseconde union. Ce document contient 355 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Mathilde Wesendonck 1828-1902 Mathilde Luckemeyer, fille d'un commerçant d'Elberfeld, naquit dans cette ville le 23 décembre 1828 ; elle épousa, en 1848, Otto Wesendonck, de treize ans son aîné, dont c'était la seconde union.

Associé d'une maison de soieries de New York, il avait choisi la ville de Zurich pour y représenter la firme américaine.

De son côté, Richard Wagner, compromis en 1849 dans les émeutes de Dresde, avait quitté cette ville et c'est au cours d'un exil qui devait durer douze ans qu'il se lia d'amitié à Zurich avec le riche soyeux dont il fut l'hôte à Traunsee et qui lui rendit de sérieux services pécuniaires.

Mathilde devint l'élève du compositeur et lui inspira une passion héroïquement refoulée qui est à l'origine de Tristan et Yseul t : “ Si j'ai écrit Tristan, c'est à toi que je le dois et je t'en remercie du fond de l'âme pour l'éternité.

” Le 18 septembre, il lit à Mathilde le livret de cet opéra et, écrit-il, “ une femme jusqu'à ce jour hésitante et timide se jetait bravement dans l'océan des souffrances et des maux pour me procurer ce moment sublime, pour me dire : je t'aime ! ” et Wagner ajoute que Mathilde ayant paru particulièrement impressionnée par le dernier acte, il lui dit en guise de consolation qu'il ne fallait pas s'en attrister ; dans le meilleur des cas, une telle situation ne pouvait pas se dénouer autrement (Ma vie). La composition du drame lyrique (terminé en 1869), qui est “ un monument élevé au vrai bonheur que donne l'amour ”, a été précédée, en 1927, de cinq “ lieder ” sur des poèmes de Mathilde elle-même.

Deux d'entre eux (“ Larmes ” et “ Dans la serre ”), où apparaissent déjà les plus beaux thèmes du chef-d' œ uvre, furent publiés sous le titre de : Etudes pour Tristan : “Jamais je n'ai rien écrit de meilleur, dit Wagner, et peu de mes œ uvres les égalent.

” Après Zurich, Mme Wesendonck vécut à Dresde, puis à Berlin.

Elle écrivit encore des poèmes dramatiques, des comédies pour marionnettes, des contes et un livre pour enfants.

Elle mourut à Traunblick, en Autriche.. »

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