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Mathieu Kérékouné en 1933Né à Natitingou (Atakora) dans le nord du Dahomey.

Publié le 23/05/2020

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Militaire et homme politique béninois. Engagé dans l'armée française, il rejoignit l'armée du Dahomey et prit part au coup d'État de 1967. En 1972, il s'empara du pouvoir et engagea le Bénin sur la voie du marxisme-léninisme. Confirmé à son poste de président par une élection en 1980, il fut réélu en 1984. Sous la poussée d'une forte contestation, il démocratisa son régime en 1990. Il perdit les élections présidentielles en 1991 et se retira. Il fut de nouveau élu en 1996 et 2001. Voir BÉNIN (république populaire du).

« Mathieu Kérékou né en 1933 Né à Natitingou (Atakora) dans le nord du Dahomey.

Ancien élève de l'école militaire de Saint-Raphaël, il sert dans l'armée française.

Remis à la disposition de l'armée dahoméenne comme sous-lieutenant (août 1961), il est aide de camp d'Hubert Maga (1961-1963).

Il est le premier vice-président, puis après la destitution du capitaine Jean-Baptiste Hachémé, président du Comité militaire révolutionnaire durant les gouvernements du colonel Alphonse Alley et du commandant Maurice Kouandété (décembre 1967-juillet 1968).

Commandant de la compagnie des parachutistes de Ouidah, puis adjoint du chef d'état-major de l'armée de terre, le commandant Mathieu Kérékou a joué un rôle de conciliation lors de la tentative du coup d'État du 23 février 1972.

Il a été porté à la tête de l'État dahoméen en octobre 1972.

Après la dissolution de l'Assemblée nationale, et l'institution d'un Conseil national de la Révolution (octobre 1973), la république du Dahomey devient, le 30 novembre 1975, république populaire du Bénin, du nom d'une ancienne cité-État du Nigeria voisin.

Kérékou est élu président en 1980, réélu en 1984, puis élu président de l'Assemblée nationale en 1989.

L'année suivante, il est contraint d'accepter des élections libres et le retour au multipartisme.

Battu par un civil, Nicéphore Soglo, il a été réélu à la présidence du Bénin en 1996.. »

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