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MATER DOLOROSA

Publié le 06/12/2021

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MATER DOLOROSA

 

Réalisation

Scénario

Directeur de la photographie

Production

Durée  

 

Abel GANCE (1917) Abel GANCE Léonce-Henry BUREL Le Film d'Art 1400 mètres

 

INTERPRÉTATION

Marthe Berliac Emmy LYNN

Gilles Berliac Firmin GEMIER

Claude Rolland Armand TALLIER

Le maître chanteur Paul VERMOYAL

et Gaston MODOT

L'HISTOIRE

 

Une jolie femme, Marthe, s'ennuie auprès de son mari, spécialiste éminent des maladies de l'enfance. Gilles Berliac, sans cesse occupé par ses patients délaisse son épouse. A bout, elle propose à son jeune beau-frère, écrivain de talent, de fuir avec elle. Claude refuse. La jeune femme essaie alors de se suicider ; son beau-frère se précipite, veut la désarmer ; il se blesse grièvement. Il peut toutefois écrire une lettre rapide dans laquelle il revendique le suicide pour que la femme de son frère soit épargnée. Il meurt.


« MATER DOLOROSA Réalisation Scénario Directeur de Production Durée la photographie Abel GANCE (1917) Abel GANCE Léonce-Henry BUREL Le Film d' Art J 400 mètres INTERPRÉTATION Marthe Berliac Gilles Berliac C l aude Rolland Le maître chanteur et Emmy LYNN Firmin GEMIER Armand T ALLJER Paul VERMOYAL Gaston MODOT L'HISTOIRE Une jolie femme, Marthe , s'ennu i e a uprès de son mari, spécialiste ém inent des maladies de l'enfance.

Gilles Berliac, sans cesse occupé par ses patients délaisse son épo use.

A bout, e lle propose à son jeune beau-frère , écr ivain de t alent, de fuir avec elle.

Claude refuse.

La jeune femme essaie alors de se suic ide r; so n beau-frère se précipite , veut la désarmer ; il se blesse grièvemen t.

li peut toutefois écr ire une lettre rap ide dans laquelle il revendique le suicide pour que la femme de son frère soit épargnée.

Il meurt.

Trois années passent durant lesquelles Marthe a chéri son enfant.

Tout à coup le passé reparaît , menaçant.

Un individu sans scrupules, un maître-chanteur a trouvé une lettre de Marthe fort compromettante .

li la propose à la malheureuse qui, affo lée, rachète cette preuve.

Pour son ma lheur, le docteur Berliac met la main sur la lettre.

Dans sa colère jalouse , il trouve le châ timent qui va torturer la mère aimante.

li élo igne l'e nfan t à so n insu, le fait garder au loin .

Et il menace : si Marthe ne donne pas le nom de celui à qui elle écriva it, ce sera la preuve que le petit Pierre n'est pas le fils du médeci n.

Or, l'enfant tombe malade.

Sa mère l e sait, mais en dépit de ses supplica tions, Gilles Berliac se tait, ne révèle rien sur la maladie, continue de le cac her.

Terrassée par la dou­ le ur , ravagée par le chagrin, la pauvre femme demande humblement qu'on lui dise si Pierre est encore vivant.

Elle parlera a lo r s.

Gilles Berliac s'éme ut devant cette souf­ france.

li consent à pardonner.

Mieux, il amène à sa femme leur enfant parfaitement guéri.

La tempête s'apaise.

Les époux pour­ ront peut-être s'aimer encore.

LA PETITE HISTOIRE Ce fut en 1917, un énorme succès et les cri­ tiques de /'époque, d 'Em ile Vuillermoz à Colette, aussi bien que le public s'enthou­ siasmèrent pour une œuvre qui faisait subir à une donnée de mé lodrame ce que Cance appe­ lait une « transmwation esthétique».

Résultat obtenu par le dépouillement voulu du décor qui devait ainsi accentu er /'intensit é drama­ tique de certaines scènes, par la qualité des interprètes : Emmy Lynn en tête (qui fut éga­ lement une des grandes interprètes de /'Herbier et qu'on revit encore en 1942 dans LE LIT A COLONNES, son derni er film) et Firmin Gémier , puissant acteur de théâtre et metteur en scène d'importance; par les éclairages étudiés et subtils qui ajoutaient à /'émotion de /'histoire.

Histoire qui ne reculait devant aucune outrance et qui participait du goût théâtral de ce temps là.

L'art cinématogra­ phique y ajoutant à la fois un halo de poésie et une force inauendu e.

En 1932, Abe l Cance "' reprit en par/am /'histoire de 1917 qui n'obcim ,_ qu 'un succès d'estime en dépit de la solid e : interprétaiion de Line Noro et de Jean Galland.

;;; Les temps avaient changé et accusaient cer- :§ laines outrances qu'on avair excusées autrefois.

a; "' Q) Ol "' § @. »

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