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Martinique

Publié le 02/12/2021

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1 PRÉSENTATION Martinique, département et région d'outre-mer (DOM-ROM, ou DROM) de la France d’outre-mer, situé dans les Antilles françaises, entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique. Son chef-lieu est Fort-de-France.Avant la loi de programme pour l’outre-mer du 21 juillet 2003, la Martinique était un département d’outre-mer (DOM).2 GÉOGRAPHIE 2.1 Relief La Martinique, « l’île aux fleurs » d’origine volcanique, appartient à l'archipel des Petites Antilles. Elle présente un relief montagneux dans le nord et l’ouest, marqué par les deux massifs de la montagne Pelée (un volcan toujours actif qui culmine à 1 397 m d’altitude) et des Pitons du Carbet (qui s'élèvent à 1 120 m). Le sud de l'île est en revanche constitué de collines calcaires ou volcaniques atteignant 300 à 500 m d’altitude, les mornes. En raison de ces différences d'altitude, le nord est beaucoup plus humide que le sud de l'île et très boisé (42 p. 100 du territoire).2.2 Climat Le climat de la Martinique est celui des îles des Petites Antilles : une température moyenne de 26 °C, une saison humide en été, fréquemment accompagnée de cyclones, et une saison plus sèche en hiver. Les précipitations annuelles sont variables : de 8 à 10 m au-dessus de 1 000 m d’altitude et moins de 1 500 mm dans certains secteurs côtiers « sous le vent », comme au rocher du Diamant dans le sud de l’île.2.3 Ville principale Le chef-lieu de la Martinique est Fort-de-France, qui est également la principale ville et le premier port de l'île.3 ÉCONOMIE 3.1 Agriculture L'agriculture est un secteur important de l'économie martiniquaise. Outre les traditionnelles productions vivrières, l'essentiel de la superficie agricole utile, soit 30 p. 100 environ de la superficie totale de l'île, est consacré à des cultures d'exportation, en particulier de la canne à sucre (3 081 ha, 211 000 t en 2006) et surtout de la banane (11 200 ha). Cette dernière est cultivée sur la côte nord-atlantique et dans le centre, et son exportation représente l’essentiel de la production. Toutefois, la Martinique doit faire face à la concurrence des autres pays producteurs, en particulier ceux d'Amérique latine, qui bénéficient de très faibles coûts de main-d'œuvre. Son marché ne subsiste que grâce aux aides de l’Union européenne et de la métropole, qui constitue son principal débouché. Les autres cultures sont les agrumes (ananas) et les cultures florales qui sont en régression.3.2 Industries Le tissu industriel martiniquais est réduit et se limite pour l'essentiel à la transformation des produits agricoles locaux. Il ne subsiste à ce jour qu'une seule usine sucrière et seulement une dizaine de distilleries. Elles produisent des rhums (dont les principales maisons sont Dillon, Neisson et Trois-Rivières), considérés comme les plus fins de toutes les Caraïbes.3.3 Tourisme Le tourisme est la principale richesse économique de la Martinique. Le secteur a bénéficié non seulement de la déréglementation du transport aérien qui a permis d'élargir la clientèle, mais aussi d'une politique fiscale attractive visant à exonérer les investissements immobiliers et de loisirs réalisés en Martinique. Cependant, le département souffre de la concurrence des autres destinations antillaises, et la clientèle française ne suffit plus à faire vivre l'économie locale. Aussi, des efforts importants sont réalisés pour attirer une clientèle nord-américaine, plus proche. En effet, son pouvoir d’achat est plus élevé que celui de la clientèle française, et le transport est moins onéreux que pour les Français.4 HISTOIRE La Martinique est découverte par Christophe Colomb en 1502, lors de son quatrième voyage. Cependant, ce n'est qu'en 1635 que Pierre Belain d'Esnambuc en prend possession au nom de la France, sur instruction du cardinal de Richelieu. En 1664, la Compagnie des Indes occidentales, créée par Jean-Baptiste Colbert, obtient le monopole du commerce, puis en 1674, la colonie est rattachée à la Couronne. Le développement de l'île est largement facilité par la mise en place du commerce triangulaire, qui permet de ramener des esclaves destinés aux plantations. La Martinique est avec Haïti le « client » le plus important des négriers, alimentant la métropole en cacao, en café, en indigo, en sucre et en coton.Comme sa voisine, la Guadeloupe, elle est l'un des enjeux des rivalités franco-anglaises dans les Caraïbes aux xviiie et xixe siècles. Occupée par l’Angleterre en 1762, la Martinique est rétrocédée à la France l’année suivante par le traité de Paris. En juin 1790, les mulâtres et les esclaves se soulèvent, mais les patriotes ne peuvent y abolir l’esclavage, car l’Angleterre reprend possession de la Martinique de 1794 à 1802, date à laquelle le traité d'Amiens la restitue à la France. Durant cette occupation, les Anglais libèrent les esclaves noirs afin de ruiner les plantations des colons français. Le retour à la France s'accompagne du rétablissement de l'esclavage, définitivement aboli en 1848 grâce à l'œuvre de Victor Schoelcher, qui exerce les responsabilités de sous-secrétaire d'État dans le gouvernement provisoire, après la Révolution de février 1848. La suppression de l'esclavage met à mal l'économie de plantation qui ne peut supporter des coûts de main-d'œuvre importants. On fait venir des travailleurs volontaires jusqu’en 1859, puis cette « traite déguisée » cesse au profit de la venue de coolies, main-d’œuvre venue d’Inde.Devenue département d'outre-mer (Dom) en 1946, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et grâce à la Constitution de la IVe République, la Martinique ne retrouve son dynamisme qu'avec le développement de l'industrie touristique. En juillet 2003, conformément à la loi de programme pour l’outre-mer, la Martinique devient un Drom (un département et une région d’outre-mer).Superficie : 1 100 km2 ; population (2007) : 401 000 habitants ; densité de population : 415 habitants / km2.

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