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Marie Edmé Maurice, comte de Mac-Mahon1808-1893De ce maréchal, que Napoléon III avait fait duc de Magenta, la tradition populaire aconservé une sorte d'image naïve -- imagerie d'Épinal, par excellence -- qui est loin derésumer le personnage.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Marie Edmé Maurice, comte de Mac-Mahon1808-1893De ce maréchal, que Napoléon III avait fait duc de Magenta, la tradition populaire aconservé une sorte d'image naïve -- imagerie d'Épinal, par excellence -- qui est loin derésumer le personnage. Ce document contient 343 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Marie Edmé Maurice, comte de Mac-Mahon 1808-1893 De ce maréchal, que Napoléon III avait fait duc de Magenta, la tradition populaire a conservé une sorte d'image naïve — imagerie d'Épinal, par excellence — qui est loin de résumer le personnage.

Mac-Mahon, issu d'une vieille famille irlandaise et fils d'un pair de France, est un militaire consciencieux et intègre, à qui on doit la conquête des redoutes de Malakof, en Crimée ; il commande ensuite en chef, en Algérie, entre 1864 et 1870, et avec distinction.

Rappelé en France au moment de la guerre de 1870, il commande héroïquement l'armée d'Alsace, à Fr œ schwiller, puis au camp de Châlons, tente de reconstituer une armée, afin d'aller secourir Bazaine.

Encerclé à Sedan, il est blessé et fait prisonnier.

À son retour, Thiers lui confie le commandement de l'armée de Versailles, qui va écraser la Commune.

En 1873, Mac-Mahon remplace Thiers à la présidence du gouvernement : il se tient pour un simple dépositaire du pouvoir, en attendant une restauration monarchique.

Et ce sera l'Ordre moral, le soutien accordé à Broglie, une politique qui ne tarde pas à provoquer l'hostilité violente des républicains.

Le comte de Chambord ayant refusé d'accepter le drapeau tricolore et les tentatives de fusion entre tendances monarchiques ayant échoué, Mac-Mahon reste en place, refusant, fort loyalement, de recevoir à Versailles le prétendant légitimiste et décourageant toute tentation de coup d'État.

Toutefois, ses pouvoirs prorogés pour sept ans, il presse la rédaction des lois constitutionnelles (1875), a recours trop souvent à ses prérogatives (droit de nommer les maires, suspension de journaux républicains etc.).

Les élections de 1876 envoyant à la Chambre une majorité républicaine qui lui est hostile, il écarte Jules Simon le 16 mai et rappelle le duc de Broglie, qui fait dissoudre la Chambre par le Sénat.

Ce sera la défaite totale et le fameux dilemme : “ Se soumettre où se démettre.

” Le maréchal commence par se soumettre, confiant le gouvernement à Dufaure, candidat de Gambetta (1877), mais finit, deux ans plus tard, par se démettre, à la suite de la révocation de plusieurs généraux.. »

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