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Marie-Amélie

Publié le 02/12/2021

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Reine de Portugal. Fille du comte de Paris, Louis-Philippe d'Orléans, et d'Elisabeth, infante d'Espagne, née à Twickenham le 28 septembre 1865, décédée à Versailles le 25 octobre 1951. D'une éducation raffinée, douée d'une grande bonté de coeur, d'une culture artistique exceptionnelle, elle était bien la digne fiancée de l'héritier de Portugal, Charles de Bragance, savant et artiste, qu'elle épousa le 22 mai 1886 et dont elle eut trois enfants: deux fils, Louis-Philippe et Emmanuel, et une fille mort-née. Dès son entrée au Portugal, elle s'attira les plus vives sympathies, par son esprit d'adaptation à sa nouvelle patrie et son intérêt pour les oeuvres d'assistance sociale envers les pauvres et les enfants. Au cours de l'attentat du 1er février 1908 qui frappa son mari, le roi Charles Ier, et son fils aîné, le prince héritier Louis-Philippe, elle défendit courageusement le cadet, Emmanuel. Cet affreux événement la bouleversa profondément, et elle montra dès lors un souci constant de sauver la vie de son enfant. La politique de conciliation du jeune monarque en fut l'un des effets: il laissa le régicide impuni, et le règne prit fin peu après par la chute du régime (5 octobre 1910). Réfugiée à Gibraltar, puis en Angleterre, elle passa en France, séjournant habituellement à Versailles, s'intéressant toujours aux affaires portugaises et surtout aux soldats portugais du front pendant la Grande Guerre de 1914-1918. Quand éclata le deuxième conflit mondial, le gouvernement de Lisbonne lui offrit asile au Portugal. Pour ne pas abandonner sa patrie d'origine dans ces heures tragiques, la reine Amélie déclina l'offre avec délicatesse, se bornant à battre pavillon portugais dans son petit palais de Versailles, pendant l'occupation allemande. A son décès, à Versailles, le Gouvernement portugais décréta deuil et obsèques nationaux. Un bateau de guerre emmena son cercueil de Brest à Lisbonne, où elle repose à côté de son mari et de ses enfants.

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