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Marcello Malpighi (1628-1694)

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Marcello Malpighi (1628-1694) Biologiste italien pionnier de l'embryologie, il découvrit les vaisseaux sanguins capillaires et, dans les reins, les glomérules (ou pyramides) qui portent son nom. Ce document contient 266 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


MALPIGHI Marcello. Médecin et anatomiste italien. Né à Crevalcuore (Bologne) le 10 mars 1628, mort à Rome le 29 novembre 1694. Bien que resté orphelin très jeune, il réussit à faire ses études de médecine à l’Université de Bologne, où il obtint son titre en 1653. Il eut l’occasion de faire briller rapidement son esprit remarquable, si bien que, trois ans après en être sorti, il commençait à enseigner dans cette même université. Nature inquiète, affectée d’une forme grave de manie de la persécution, d’autre part envié à cause de ses précoces et brillants succès et combattu pour ses idées novatrices, il changea souvent le siège et le théâtre de ses activités scientifiques tout en revenant périodiquement, avec constance, à Bologne. Sur l’invitation du grand-duc de Toscane Ferdinand II, il s’en alla enseigner la médecine théorique à Pise, où il fit la connaissance de G. Borelli : leur amitié détermina la définitive « conversion » de Malpighi à cette école de biologistes expérimentaux dont il était destiné à devenir l’un des principaux représentants. Toutefois, Borelli n’avait pas non plus bon caractère et leurs dissensions provoquèrent le retour à Bologne de Malpighi (1659). Là, il publia quelques-unes de ses plus importantes découvertes dans le domaine de l’anatomie microscopique (1660) : les vaisseaux capillaires sanguins observés au microscope et l’alvéole pulmonaire — découvertes qui rendirent possible le perfectionnement et l’exposition d’une « vraie » théorie de la circulation du sang, à laquelle est particulièrement lié le nom de Harvey. Ce fut aussi au cours de ces années que Malpighi fit paraître à Bologne ses Quatre Lettres anatomiques concernant la langue et le cerveau [Tetras anatomicarum epistolarum de lingua et cerebro, 1665]. Dégoûté par la jalousie de certains collègues, il désira de nouveau quitter Bologne et, sur la recommandation de Borelli, on l’appela à l’Université de Messine (1662). Mais, là aussi, ses rapports avec son entourage furent difficiles; c’est la raison pour laquelle nous le retrouvons à Bologne en 1669. Entretemps, sa réputation s’était beaucoup étendue à l’étranger, en particulier dans la Grande-Bretagne qui, à cette époque, grâce à la Royal Society, était devenue le principal centre de la science expérimentale européenne. Dès lors, les relations scientifiques de Malpighi s’établirent de préférence avec des Anglais. Membre de la Royal Society depuis 1669, il publia en Grande-Bretagne ses œuvres maîtresses : l'Anatomie des plantes [Anatomia dette piante], le Traité du ver à soie et De l’œuf incubé et de la formation des poussins dans l’œuf [De ovo incubato et de formatione pulli in ovo, 1675] — traité qui le fait considérer comme le père de l’embryologie moderne — et ses œuvres complètes (Londres, 1688, 2 vol.). C’est à Francfort, en revanche, que parurent ses très importantes Expériences sur la structure des viscères [Esercitazioni sulla struttura dei visceri]. En 1691, le pape Innocent XII Pignatelli le nomma archiatre pontifical. Malpighi se rendit donc à Rome, mais, en 1694, il y mourut subitement d’une attaque d’apoplexie. Ses manuscrits ne tardèrent pas à être publiés, sous le titre : Marcetti Malpighi opéra posthuma (1697-1698).

« Marcello Malpighi 1628-1694 Biologiste italien pionnier de l’embryologie, il découvrit les vaisseaux sanguins capillaires et, dans les reins, les glomérules (ou pyramides) qui portent son nom. Malpighi naquit à Crevalcore.

Il passa un diplôme de philosophie puis de médecine à l’université de Bologne en 1653.

Deux ans plus tard, il y donnait un cours de logique.

Il épousa la s œ ur de Bartolomeo Massari, l’un de ses professeurs, puis il adhéra au groupe de réflexion et de dissection Coro Anatomico .

Fondateur de l’anatomie microscopique, il travailla principalement sur les poumons des chiens et sur celui des grenouilles dont l’observation se prêtait admirablement aux microscopes de l’époque.

Il découvrit ainsi que le système capillaire était lié à la fois au système veineux et au système artériel.

En identifiant les capillarités, il étendit du même coup à celles-ci les résultats d’Harvey sur la circulation du sang.

A partir de 1666, il fut nommé professeur de médecine et membre de la Royal Society. De viscerum structura résume ses observations sur l’histologie.

En 1669, il fournit le premier compte rendu complet d’un insecte, le bombyx du ver à soie.

Malpighi se tourna plus tard vers l’anatomie des plantes : il découvrit les stomates des feuilles et décrivit admirablement la croissance de l’embryon végétal.

Il finit ses jours à Rome, comme premier médecin du pape Innocent XII.

Deux ans après sa mort, la Royal Society de Londres publia son autobiographie. Il fut l’un des premiers à se servir d’un microscope pour l’étude des structures animales et végétales, démontrant ainsi que les tissus vivants étaient plus complexes qu’ils en avaient l’air à l’ œ il nu.. »

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