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Marcel Proust

Publié le 09/12/2021

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Marcel Proust est né le 10 juillet 1871, à Auteuil. Son père, le docteur Adrien Proust, appartenait à une famille d'Illiers, près de Chartres. Il avait été le premier de son sang à quitter la Beauce, pour faire à Paris des études médicales. C'était un homme beau, majestueux et bon. En 1870, il rencontra une jeune fille aux yeux de velours, Jeanne Weil, l'aima et l'épousa. Elle était juive, de solide fortune, le père agent de change. Le docteur Proust réussit brillamment et devint un médecin hygiéniste officiel et illustre. Marcel fut donc élevé dans un milieu qui était de petite bourgeoisie par la famille d'Illiers, et de grande bourgeoisie par ses parents. Sa mère avait l'amour des lettres et le lui transmit. Malgré sa mauvaise santé et ses crises d'asthme, Marcel Proust fit des études normales, et même excellentes, au lycée Condorcet. Là il trouva une coterie férue de littérature : Daniel Halévy, Fernand Gregh, Robert de Flers, dix autres, et il eut pour professeur de philosophie, en 1888, Darlu, grand éveilleur d'esprits dont le cours, très poétique, sur la réalité du monde extérieur, aida plus tard Proust à incorporer au roman tout un domaine jusqu'alors réservé aux philosophes. En sortant du régiment, en 1890, Marcel manifesta le désir de continuer ses études et, bien qu'il fût entré à l'École des Sciences Politiques, suivit aussi, à la Sorbonne, les cours de Bergson qui, en 1891, devint son cousin par alliance.

« Marcel Proust Marcel Proust est né le 10 juillet 1871, à Auteuil.

Son père, le docteur Adrien Proust, appartenait à une familled'Illiers, près de Chartres.

Il avait été le premier de son sang à quitter la Beauce, pour faire à Paris des étudesmédicales.

C'était un homme beau, majestueux et bon.

En 1870, il rencontra une jeune fille aux yeux de velours,Jeanne Weil, l'aima et l'épousa.

Elle était juive, de solide fortune, le père agent de change.

Le docteur Proust réussitbrillamment et devint un médecin hygiéniste officiel et illustre.

Marcel fut donc élevé dans un milieu qui était depetite bourgeoisie par la famille d'Illiers, et de grande bourgeoisie par ses parents.

Sa mère avait l'amour des lettreset le lui transmit. Malgré sa mauvaise santé et ses crises d'asthme, Marcel Proust fit des études normales, et même excellentes, aulycée Condorcet.

Là il trouva une coterie férue de littérature : Daniel Halévy, Fernand Gregh, Robert de Flers, dixautres, et il eut pour professeur de philosophie, en 1888, Darlu, grand éveilleur d'esprits dont le cours, trèspoétique, sur la réalité du monde extérieur, aida plus tard Proust à incorporer au roman tout un domaine jusqu'alorsréservé aux philosophes.

En sortant du régiment, en 1890, Marcel manifesta le désir de continuer ses études et,bien qu'il fût entré à l'École des Sciences Politiques, suivit aussi, à la Sorbonne, les cours de Bergson qui, en 1891,devint son cousin par alliance. Puis, pendant quatre ou cinq années, il mena en apparence une vie d'oisif.

En fait, il faisait son miel et recueillait,dans le monde, les matériaux de son oeuvre future.

Dans les salons de Madeleine Lemaire, de l'épouse d'EmileStraus, de Mme Arman de Caillavet, il connut Robert de Montesquieu, Anatole France, la comtesse Greffulhe, qu'ilallait un jour, en les mêlant à d'autres modèles, transformer en Charlus, en Bergotte, en princesse de Guermantes.On le disait alors snob.

En fait il observait ceux qu'il semblait courtiser et ses amitiés les plus effusives allaient à desêtres qui ne lui apportaient que le plaisir de leur présence.

Il faut dire ici que ses amours étaient aberrantes, car cetrait est nécessaire pour expliquer à la fois son oeuvre et qu'il ait attendu si longtemps pour la réaliser.

Tant que samère bien-aimée était vivante, il n'aurait pu se révéler à elle tel qu'il était. Nous avons dit qu'il publia, en 1896, Les Plaisirs et les Jours et qu'il esquissa, sans le terminer, un romanautobiographique, Jean Santeuil.

Bien que l'on trouve, dans ces deux oeuvres, la préfiguration de quelques-uns desthèmes essentiels qui seront ceux de son grand roman, elles ne permirent pas à ses amis de pressentir son génie.Les traductions qu'il fit de Ruskin contribuèrent puissamment à lui révéler son propre style.

Ce fut de Ruskin qu'ilapprit à cerner de près la réalité en l'enveloppant dans les replis d'une image et aussi à donner aux élémentsesthétiques une grande part dans sa pensée.

Quelque temps après la mort de sa mère, entre 1905 et 1910, ilentreprit de composer A la recherche du temps perdu.

A la fin de 1906, il alla vivre 102, boulevard Haussmann et ymena une vie de reclus, fantôme plastronné de ouate qui travaillait au lit, dans le brouillard des fumigations, etcontinuait de hanter, sur le coup de minuit quelques salons de Paris et l'hôtel Ritz. Vers 1911, il commença de chercher avec angoisse un éditeur.

Desservi par sa réputation de riche amateur, il avaittoujours eu grand-peine à placer ses articles ; maintenant il offrait un chef-d'oeuvre et rencontrait la mêmedéfiance.

Fasquelle fut effrayé par la longueur du livre et par les développements lyriques.

A la Nouvelle RevueFrançaise, Gide donna un avis défavorable.

Ollendorff montra un grand mépris.

Enfin Bernard Grasset, éditeur jeuneet neuf ; accepta de publier Du côté de chez Swann, mais, ayant peu de capitaux, il dut demander à Proust decouvrir les frais d'impression.

En novembre 1913 le livre parut.

Il y eut quelques articles favorables, mais les lecteursdemeurèrent rebelles.

Toutefois, à la N.R.F., Gaston Gallimard et Jacques Rivière, qui aimaient le livre, le donnèrent àGhéon qui fut emballé et alerta Gide.

Celui-ci reconnut son erreur, et, en juin et juillet 1914, la Nouvelle RevueFrançaise publia de longs extraits du second volume, qui s'appelait alors le Côté de Guermantes. Vint la guerre, qui interrompit la publication du roman mais en favorisa le développement.

En 1919, Gallimard lança Al'ombre des jeunes filles en fleurs qui, grâce à l'appui de Léon Daudet, obtint le prix Goncourt.

Proust avait souhaitédes lecteurs ; il les eut désormais, et dans le monde entier.

Mais il sentait la mort toute proche et s'enferma, 44,rue Hamelin, dans un appartement "aussi inconfortable qu'exorbitant de prix" pour achever son oeuvre.

Peu à peu, ilcoupait les dernières amarres.

De 1920 à 1922, ce grand malade fournit un travail prodigieux.

Il publia le Côté deGuermantes, Sodome et Gomorrhe.

Le reste allait paraître après sa mort.

Elle survint le 18 novembre 1922.

Quelquesheures auparavant, il avait encore dicté quelques notes à sa gouvernante, Céleste Albaret.. »

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