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Marcel Pagnol

Publié le 07/12/2021

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Là encore, l'écriture de Pagnol reste proche des tirades déclamées sur les planches. Le cinéaste n'a jamais caché son mépris pour la technique cinématographique pure, quitte à s'attirer les foudres de la Critique. Il s'en moque. Grâce au grand écran, brasseur de toutes les classes sociales, il est sûr de la fidélité de son public. En leur temps, les cinéastes de la Nouvelle Vague rendront hommage à cet art qui laisse s'exprimer pleinement le talent des comédiens, enveloppés dans la sobriété d'une atmosphère authentique et inimitable. Après la guerre, Pagnol poursuit son hymne à la Provence. \"Manon des sources\", en 1952, est suivi, deux ans plus tard des \"Lettres de mon moulin\", son dernier tournage. C'est fini, l'écrivain a repris le pas sur le cinéaste. Il publie \"La

« \HDLN0000100037 \BOLD0003800332 \LINK0039400399PE_0749T \LINK0153101539PE_0329T Marcel Pagnol, l'hymne à la Provence Auteur de l'immortelle trilogie - "César", "Fanny" et "Marius" - Pagnol, chantre de la Provence, a imprimé sa marque à toutes les formes d'expression de notre siècle.

Professeur, scénariste, producteur, écrivain, il est le premier des auteurs de théâtre à s'être lancé dans l'aventure du cinéma. Quand le grand Raimu crève l'écran, en 1936, dans "César", Pagnol, vient de réaliser son premier film.

Il peut être satisfait, les spectateurs sont heureux.

Ils en redemandent. Tout a commencé à Paris, en 1928, au Théâtre des Variétés. Pagnol obtient alors son premier succès avec "Topaze".

L'année suivante, dans "Marius", la fine équipe - Raimu, Fresnay, Demazis et Charpin - est toujours sur les planches et Raimu est salué par la Critique pour ses colères marseillaises! Harry Baur le remplace en 1931 dans "Fanny" Au même moment, le cinéma découvre la parole et Pagnol veut l'utiliser, selon ses propres termes, pour faire "du théâtre en conserve".

Alexander Korda, puis Marc Allégret réalisent alors les deux premiers volets de la trilogie. Considéré comme relais du théâtre en séduisant ses vedettes, le cinéma ouvre ici une nouvelle voie.

Une voie royale. Magistralement servi par Raimu et sa gouaille tonitruante, Pagnol devient le chantre d'une réalité poétique, voire lyrique, de la Provence populaire.

Passant ensuite derrière la caméra, c'est aux romans de Jean Giono et toujours à la Provence qu'il rend hommage à l'écran. Quinze films voient alors le jour jusqu'en 1940.

Le fidèle Fernandel, autre grande figure méditerranéenne, apporte talent et accent dans "Angèle", "Regain", "Le Schpountz", "La Fille du Puisatier" (aux côtés de Raimu) et "Naïs".

Il rejoindra à nouveau Pagnol en 1950 pour la troisième version de "Topaze". Alors que le cinéma s'est ancré comme véritable pratique culturelle avec 250 millions d'entrées dans les 4000 salles françaises en 1938, Pagnol réalise "La Femme du boulanger".

Il offre à Raimu ses plus belles répliques, celles qu'il chuchote à Ginette Leclerc: "Et la tendresse, dis, qu'est-ce que tu fais de la tendresse?", puis les autres, indirectes, qu'il lance à la Pomponnette...

Un régal.

Un moment inoubliable du cinéma. Là encore, l'écriture de Pagnol reste proche des tirades déclamées sur les planches.

Le cinéaste n'a jamais caché son mépris pour la technique cinématographique pure, quitte à s'attirer les foudres de la Critique.

Il s'en moque.

Grâce au grand écran, brasseur de toutes les classes sociales, il est sûr de la fidélité de son public.

En leur temps, les cinéastes de la Nouvelle Vague rendront hommage à cet art qui laisse s'exprimer pleinement le talent des comédiens, enveloppés dans la sobriété d'une atmosphère authentique et inimitable. Après la guerre, Pagnol poursuit son hymne à la Provence. "Manon des sources", en 1952, est suivi, deux ans plus tard des "Lettres de mon moulin", son dernier tournage.

C'est fini, l'écrivain a repris le pas sur le cinéaste.

Il publie "La 1. »

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