MARCEL DALIO

« 1 / 2 MARCEL DALIO Période 1945-1960 La libération ramène Dalio en France, mais sa parenthèse américaine ouverte sous l'égide de Sternberg, .lui laisse,ra d'assez bons souvenirs pour qu'il évite de la refermer complètement.

Il est apprécié aux Etats-Unis pour la vivacité et l'acuité avec lesquelles il dessine les silhouettes qu'on lui destine, si minces soient-elles.

Il retrouve les rôles de traîtres qu'on s'empresse de lui redistribuer.

Quand il en est las, il pense à l'Amérique et c'est ainsi qu'il cède à plusieurs reprises à la tentation hollywoodienne ;iù il a conservé bon nombre d'amis et où des réalisateurs tels que Blake Edwards, John Ford et William Wyler savent l'utiliser.

FILMOGRAPHIE 1945 A BELL FOR ADANO (Henry King) - SON DERNIER ROLE (Jean Gour­ guef) - WILSON (Henry King).

1946 LES MAUDITS (René Clément) - PETRUS (Marc Allégret) - LE PORT DE LA TENTATION (Temptation Harbour, Lance Comfort).

1947 DÉDÉE D'ANVERS (Yves Allégret) - ERREUR JUDICIAIRE (Maurice de Canonge) - SNOWBOUND (D.

Mac Donald) - LF BAT AILLON DU CI EL (Alexandre l'sway).

1948 LES AMANTS DE VÉRONE (André Cayatte) - HANS LE MARIN (Fran­ çois Villiers) - SOMBRE DIMAN­ CHE (Jacqueline Audry).

1949 BLACK JACK (Julien Duvivier) - MAYA (Raymond Bernard) -ME­ NACE DE MORT (Raymond Lebour­ sier) - PORTRAIT D'UN ASSASSIN (Bernard-Roland) - FLIGHT LIEU­ TENANT (Sidney Salkow).

1950 SUR LA RIVIERA (On The Riviera, Walter Lang) - PORTE D'ORIENT (Jacques Daroy) - RICHE, JEUNE ET JOLIE (Rich, Young and Pretty, Norman Taurog).

1954 1955 1956 1957 1958 BLONDES (Gentlemen prefer blon­ des, Howard Hawks) - MONSIEUR SCRUPULE, GANGSTER (Jacques Daroy).

LES AMANTS DU TAGE (Henry Verneuil) - PORTE DE CHINE (China Gate, Samuel Fuller) - L'EN­ FER DE DIEN BIEN PHU (lump lnto Hel!, David Butler) - MADE­ MOISELLE PORTE-BONHEUR (Lucky Me, Jack Donohue) - LA PATROUILLE DES SABLES (René Chanas) -_RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin) - SA­ BRINA (Sabrina, Billy Wilder).

QUADRILLE D'AMOUR (Anything Goes, Robert Lewis) - IMMORTEL AMOUR (Miracle ln The Rain, Rudi Maté).

!STAMBUL (Josef Pevney) -LA­ FAYETTE ESCADRILLE (William Wellman) - DIX MILLE CHAM­ BRES A COU CH ER (Ten Thousand Bedrooms, Richard Thorpe).

LE SOLEIL SE LÈVE AUSSI (The Sun Also Rises, Henry King) - CONTREBANDE AU CAIRE (Tip on a Dead Jockey, Richard Thorpe).

VACANCES A PARIS (The Perfect Furlough, Blake Edwards).

1951 CARNAVAL AU TEXAS (Love/y to Look at, Charles Walters) - LA VEUVE JOYEUSE (The Merry Widow (Curtis Bernhardt) - NOUS IRONS A MONTE-CARLO (Jean Boyer).

1952 SACRÉ PRINTEMPS (The Happy Time, Richard Fleischer) LES NEIGES DU KILIMANDJARO (The Snows of Kilimandjaro (Henry King).

1959 CLASSE TOUS RISQUES (Claude Sautet) - L'HOMME QUI COM­ PRENAIT LES FEMMES (The Man 0 Who Understood Women, Nunnaly ;;; Johnson) - CONFIDENCES SUR co L'OREILLER (Pillow Talk, Michael -~ Gordon) - LE BAL DES ADIEUX ,3 1953 VOL SUR TANGER (Flight to Tan­ ger, Charles Marquis-Warren) - LES HOMMES PRÉFÈRENT LES 1960 (Cukor).

CANCAN (Walter WH/TOUT END U> Lang) - SONG & (Charles Vidor) .

.§ (à suivre) ©l 2 / 2. »