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MANDELA Nelson

Publié le 02/12/2021

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MANDELA Nelson (1918-) Homme politique sud-africain, chef de l'État (1994-1999). Symbole de la résistance anti-apartheid, Nelson Mandela est resté, malgré vingt-huit ans de prison, le leader incontesté d'un mouvement nationaliste qui a su allier lutte armée et mouvements de masse sans dévier de son objectif d'instituer une Afrique du Sud multiraciale. Fils d'un chef xhosa du Transkei, il ouvre un cabinet d'avocat à Johannesburg et s'inscrit en 1944 à l'African National Congress (Congrès national africain, ANC), mouvement multiracial présidé par Walter Sisulu (1912-2003). Après la venue au pouvoir du Parti national du docteur Daniel (François) Malan (1874-1969), Premier ministre de 1948 à 1954, qui institutionnalise l'apartheid, N. Mandela organise le mouvement de jeunesse de l'ANC, la Ligue pour la jeunesse, et entre dans la clandestinité. Devenu vice-président de l'ANC en 1952, puis responsable de sa branche militaire en 1961, il est arrêté l'année suivante au retour d'un stage d'entraînement militaire en Algérie. À son procès, il se fait l'avocat du programme de l'ANC, plaidant pour une Afrique du Sud multiraciale et démocratique (« un homme, une voix »). Il refuse de condamner la lutte armée tant que les revendications élémentaires de l'ANC ne seront pas acceptées. Tandis que son compagnon de toujours, Olivier Tambo (1917-1993), le représente dans les instances en exil, la répression s'intensifie (massacre de Soweto, 1976) et une campagne est lancée qui accuse N. Mandela et l'ANC de communisme. La répression est telle que les nationalistes optent pour les méthodes de non-violence, déjà utilisées par Gandhi au Natal au début du siècle. Grèves et manifestations de masse se multiplient, encadrées par les syndicats, et avec la bienveillance de la plupart des Églises et de l'évêque Desmond Tutu (1931-). Bientôt, pris entre les pressions des milieux d'affaires et le refus de N. Mandela de transiger, le pouvoir blanc s'en remet en 1989 à un libéral, Frederik De Klerk (1936-), pour négocier une sortie de l'apartheid avec celui qui est devenu un leader incontournable (1989). N. Mandela est libéré en 1990, mais il ne renonce formellement à la lutte armée qu'après la suppression des grandes mesures raciales. Nommé président de l'ANC l'année suivante, et lauréat du prix Nobel de la paix conjointement avec F. De Klerk en 1993, il est élu président de la République en 1994 à la suite d'élections multiraciales. Il se retire en 1999, Thabo Mbeki (1942-), lui aussi issu de l'ANC, étant élu à sa succession. Bernard NANTET

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