Mahâbhârata
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Comme pour le Râmâyana, la tradition
attribue
la composition du Mahâbhârata
(de« Bhârata »,nom du chef d'un clan
aryen)
à un seul auteur, Vyâsa, mais avec
moins de vraisemblance, car l'œuvre est
beaucoup plus composite .
On pense
généralement que sa rédaction -en sanskrit
- s'étale sur plusieurs siècles, entre
300 et
400 av.
J.-C.
Comme la plupart des épopées,
celle-ci a d'abord été diffusée par
transmission orale.
En 1981, le metteur en scène britannique
Peter Brook à réalisé l'ambitieuse adaptation
cinématographique de Mahâbhârata avec la
collaboration du scénariste Jean-Claude
Carrière .
Dessins de la princesse V.
Jadêja
Mahâbhârata
Une guerre de clans
L
es événements qui forment la trame de cette
épopée semblent légendaires.
Elle raconte
la
rivalité de deux familles apparentées, les Pândava et
les Kaurava, qui se disputent le pouvoir dans le
royaume mythique de Kurukshetra.
La première
partie relate les préliminaires du conflit et l'origine
des principaux personnages.
Le récit proprement dit
commence au moment où l'aîné des Pândava, le roi
Yudhishthira, perd son trône et tous ses biens au jeu.
Bien que les dés aient été pipés, il accepte sa défaite
et s'exile dans la forêt avec toute sa famille.
Treize
ans plus tard, les Pândava réapparaissent et tentent,
sans succès, de récupérer une partie de leur royaume
par la négociation.
Une guerre sanglante s'engage
alors, où périssent la plupart des protagonistes.
Les
Pândava finissent pourtant par l'emporter et célèbrent
un rite solennel, le grand sacrifice du cheval.
Enfin
sont décrites les dernières années et la mort des héros
qui ont survécu aux combats.
« Le cinquième Veda »
L
e Mahâbhârata est un immense poème
de près de
100 000 distiques entremê
lés de prose, regroupés en
18 parties.
Cette
œuvre
jouit d'une telle popularité qu'on
l'appelle souvent« le cinquième Veda».
Le
héros principal en est Arjuna, qui bénéficie
de
l'amitié de Krishna, avatâra du dieu
Vishnou.
Sur la lutte traditionnelle entre le
bien et le mal, représentés respectivement
par les cinq Pândava, stricts défenseurs du
dharma (l'ordre cosmique et social) et le
perfide Duryodhana, l'aîné des Kaurava,
se
greffent d'innombrables histoires où inter
viennent le merveilleux, les dieux
et les
démons, ainsi que des digressions
à carac
tère didactique ou métaphysique.
La plus
connue est la Bhagavad-Gîtâ,
le« Chant du
Seigneur», texte dont l'importance pour
les hindous est comparable
à celle de
l'Évangile pour les chrétiens.
Krishna,
incarnation du Seigneur suprême, y expose
.......
""
à son disciple Arjuna les principes des trois
grandes voies du yoga -la connaissance, l'amour et
l'action désintéressée -qui mènent
à la libération du
cycle des renaissances et
à la fusion avec le divin.
' 11.
»
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