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Madame Bovary : le cynisme de Rodolphe.

Publié le 23/05/2020

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« Séance 3 : Les intentions de Rodolphe : II, VII.

De "Elle est fort gentille !" à la fin du chapitre. Comment le cynisme du personnage est-il exprimé ? Premièrement, le cynisme de Rodolphe est mis en évidence de part le discours direct, on parlera plus particulièrement de caractère artificiel du discours direct.

En effet, le fait que le personnage prenne la parole ainsi est une manière pour Flaubert de faire comprendre plus directement les pensées, les émotions que celui-ci ressent aux lecteurs.

De plus, cela donne l'impression d'un monologue, ce qui renforce la crauté du personnage car il dit ses pensées à haute voix.

Cette artificialité est renforcer de part une ponctuation forte et même la présence de questions rétoriques : ''Mais comment s'en débarrasser ensuite ?".

Deuxièmement, Rodolphe est un homme qui a beaucoup fréquenté les femme. De ce fait, il ne fait que de complimenter Emma sur son physique : "De belles dents, les yeux noirs, le pieds coquet, et de la tournure comme une Parisienne" ; mais après toutes ses belles paroles, il pense déjà à s'en débarrasser quand il s'en sera lasser : ''Mais comment s'en débarrasser ensuite ?", ce qui renforce le cynisme du personnage.

Troisièmement, on observe que Rodolphe est finalement le seul à comprendre Emma : ''Et on s'ennuit'' ; ''on voudrait habiter la ville" ; ce qui renforce le cynisme du personnage puisqu'au lieu d'utiliser cette compréhension comme un atout, il va en jouer contre Emma. De plus, Rodolphe partage le point de vue de Flaubert sur le caractère commun de la vie d'Emma.

En effet, celui-ci l'a méprise elle et son mari tout comme Flaubert : "Ca baille après l'amour, comme une carpe après l'eau, sur une table de cuisine" ; "Je le crois très bête". Ensuite, on voit que Rodolphe a une maîtresse, mais qui ne lui convient plus : "Ah ! Madame Bovary, pensa-t-il, est bien plus jolie qu'elle, bien plus frâiche surtout. Virginie, décidément commence à devenir trop grosse".

Cette infidélité et ce mépris envers les femmes renforce cette cruauté omniprésente.

De plus, Rodolphe ne fait rien naturellement car il se demande déjà comment la séduire, où la rencontrer..

Tout est précose, il l'a compare à un objet : ''Oh ! Je l'aurai' ; "et il l'a déshabillait" ; "Ou se rencontrer ?" ; "Par quel moyen?". Pour finir, tout au long de cette analyse on observe un personnage cruel avec une grande confiance en soit.

Celui-ci méprise et manipule son prochain sans scrupule : "Il n'y a plus qu'à chercher les occasions.

Eh bien, j'y passerai quelquefois, je leur enverai du gibier, de la volaille ; je me ferai saigner, s'il le faut ; nous deviendrons amis, je l'ai inviterai chez moi....

Ah ! parbleu ! ajouta-t-il, voilà les comices bientôt ; elle y sera, je la verrai.

Nous commencerons et hardiment, car c'est le plus sûr.". »

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