lycée utopique

« L'internat se trouvait en plein milieu de Paris, sur une colline que l'on avait créée tout spécialement pour bâtir l'institution.

C'était un très grand château mystérieux.

A onze heure, les élèves commençaient leur journée (car un élève ne peut exploiter pleinement ses connaissances que s'il a fait une grasse matinée), ils rentraient par la grande porte puis se répartissaient en différentes classes dans le hall.

Là, les élèvesmontaient dans les ascenseur pour se rendre à l'étage convenu (car le moindre effort physique aurait risqué de fatiguer les élèves). En descendant de l'ascenseur, Monsieur le directeur vérifiait que chaque élèveeut été paré de ses plus beaux vêtements.

Mais aucun élève n'avait jamais été sanctionné pour sa tenue, tant ils aimaient paraître sous leur plus beau jour. Les élèves étudiaient pendant trois heures consécutives, puis à 14h ils pouvaient prendre leur pause. Trois minutes avant chaque sonnerie, la célèbre alerte de Manéretentissait: « ça vasonné ». Les élèves étaient très concentrés pendant les heures de cours, mais, lorsque la sonnerie retentissait, c'était leur moment préféré.

Dès lors, ils se précipitaient dans les couloirs pour prendre l'ascenseur et se rendre au cinquième étage. Car c 'est ici que se trouvait la salle de repos où des canapés géant étaient disposé de façon que les élèves puissent s'y ruer.

Une fois qu'ils étaient tous bien installés, des valets venaient leur distribuer de quoi fumer. Ainsi ils pouvaient se détendre et se déconcentrer un peu. Pendant qu'ils se détendaient, des menus étaient à leur disposition pour qu'ils commandent ce qu'ils désiraient manger.

On leur apportait ensuite leur commande sur des plateaux.

Dès qu'ils avaient fini leur repas, lesvalets débarrassaient les plateaux et vidaient les cendriers.

Puis les élèves n'avait qu'à s'étendre sur les canapés pour faire leur sieste. Après tout cela, les cours reprenaient pendant deux heures.

Puis, lorsque les élèves avaient fini d'étudier, ils pouvaient quitter le lycée et rentrer dans leur chambre.

Là, la journée était finie et à 17heures, tout le monde. »