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Lucien de Samosate (125-192): Lucien, né à Samosate, voyagea beaucoup.

Publié le 23/05/2020

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LUCIEN de Samosate. Écrivain grec. Né à Samosate dans la Syrie Commagène vers 125, mort en Egypte vers 192. Bien qu’il portât un nom typiquement latin, Lucien, qui écrivait le grec, est un Oriental, né et élevé dans une ambiance provinciale; il fut toute sa vie un personnage cosmopolite. Lucien était d’humble origine et ses parents le destinaient à un métier manuel. Comme il semblait habile à façonner de petites figurines de cire, on le mit en apprentissage chez un de ses oncles qui fabriquait des statuettes mais à la suite d’une violente altercation avec celui-ci il le quitta et obtint de ses parents la permission de faire ses études. C’est ce qu’il raconte lui-même dans Le Songe ou le Coq . On ne sait où ni comment il les commença et le seul renseignement que nous possédions nous apprend qu’il les termina dans une école de rhétorique d’Ionie qui fit de lui un véritable Grec disert et cultivé. Vers l’âge de vingt-cinq ans, il exerça, d’après Suidas, la profession d’avocat à Antioche mais il était trop fantaisiste pour se fixer; aussi mena-t-il à travers le monde romain une vie de sophiste voyageur. Il donna des séances oratoires en Asie Mineure, en Grèce, en Macédoine, en Italie et en Gaule où on lui attribua même une chaire municipale de rhétorique nantie de gros appointements dans une ville de la vallée du Rhône. Cela ne suffit pas à le fixer et, vers le début du règne de Marc-Aurèle, il retourna en Asie Mineure. On sait qu’il était à Antioche en 163, lorsque Verus vint y diriger la guerre contre les Parthes et qu’il s’établit à Athènes en 165. Il devait y demeurer vingt ans. C’est là que, renonçant à ce qu’il appelait les mensonges de la rhétorique et des tribunaux, il composa ses dialogues, ses libelles, ses récits et ses pamphlets et qu’il les publia. Stimulé par le succès, il se moqua des rhéteurs, des philosophes et des charlatans et groupa autour de lui les esprits libres de la cite. Amuser toujours le même public le lassa cependant à la longue et, la vieillesse approchant, il se remit à voyager. Il recommença à aller de ville en ville en tirant ses ressources de la seule lecture de ses écrits, puis il finit par se laisser tenter par une condition plus stable et accepta une charge publique. C’est ainsi que, assistant du gouverneur romain en matière d’affaires judiciaires, il devint haut fonctionnaire en Égypte. Il avait maintenant l’ambition de faire une grande carrière administrative et de devenir peut-être gouverneur mais nous perdons sa trace et l’on suppose qu’il mourut vers la fin du règne de Commode. Quatre-vingt-six écrits de lui nous sont parvenus dont près d’une trentaine sont d’une authenticité douteuse. Les premiers sont de purs exercices de rhétorique et n’ont guère d’autre intérêt que de nous donner une idée de son talent de sophiste ; ce sont : Le Meurtrier d’un tyran et Le Fils chassé par son père. Plus spirituels et d’une facture extraordinairement habile sont : L’Eloge de la mouche, Les Dipsades, Le Jugement des voyelles, Hippias et Le Pseudo-sophiste, mais il s’agit beaucoup plus d’exercices de style que d’œuvres véritables. C’est avec Le Songe ou le coq où il raconte son enfance, que Lucien, déjà connu, aborde sa manière personnelle. Il donna ensuite : Les Images ou les portraits, Défense des portraits, Pantomime, Anacharsis ou les gymnases et une fine satire : Sur la manière d’écrire l’histoire. Il est tout à fait lui-même lorsqu’en lo6, tandis qu’il vient d’atteindre la quarantaine, il publie Hermotime et définit sa philosophie qui consiste à repousser le dogmatisme philosophique pour s’en tenir au sens commun et à un scepticisme mitigé. Sa Double Accusation est une sorte de profession de foi dans laquelle il proclame sa rupture avec la rhétorique et donne les règles de ses dialogues satiriques. Les Sectes à l’encan suscite un scandale dont il fait le sujet du Pêcheur ou les ressuscités où il déclare que la philosophie en personne l’a chargé de démasquer toutes les impostures. Dès lors il ne cesse de faire le procès de toutes les vanités et de toutes les fausses opinions, de la dureté des riches et de la jalousie des pauvres dans des œuvres qui ont dû se succéder à peu d Intervalle : Dialogue des morts , L'Arrivée aux enfers ou le Tyran , Ménippe ou De la nécromancie , Charon ou les contemplateurs , Lettres saturnales , Timon ou le misanthrope. Il s’attaque même à la mythologie et aux vieilles croyances : Dialogue des dieux , Jugement des déesses, Dialogues marins , Fêtes de Cronos, l’Ami du mensonge, Prométhée ou le Caucase ,Zeus à court de raisons. Lexiphane qui est en pamphlet contre les collectionneurs d’expressions oubliées et le Pseudologiste ou Faiseur de solécismes, traitent de sujets littéraires. Il a composé encore des causeries, des diatribes, des parodies, des dissertations satiriques et un roman : L’Ane qui, à travers les péripéties de la métamorphose d’un homme en âne, nous raconte les mœurs parfois libertines de la population bourgeoise du temps. Des œuvres de la vieillesse on ne retient guère que l'Apologie pour les salariés où il se justifie spirituellement d’accepter un salaire comme fonctionnaire public et La Tragédie de la goutte où il possède encore toute la verve et la vivacité de son esprit.

« Lucien de Samosate vers 125-192 Lucien, né à Samosate, voyagea beaucoup.

C'est assez tard, à Athènes, qu'il devint un pamphlétaire.

Vers la fin de sa vie, il redevint sophiste et mourut haut fonctionnaire en Égypte.

Il eut des imitateurs et tous les écrits mis sous son nom ne sont pas de lui.

Les plus connus sont l'Histoire Vraie (petit roman parodique), De la manière d'écrire l'histoire (essai), les Dialogues des morts, des dieux, des courtisanes , etc.. »

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