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L'oncle et le neveuL'armoire aux jouets était ravissante, avec ses maisons, ses poupées et ses arbrestout neufs.

Publié le 23/05/2020

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« L'oncle et le neveu L'armoire aux jouets était ravissante, avec ses maisons, ses poupées et ses arbres tout neufs.

Et, ce qui fit le plus plaisir à Marie, ce fut de retrouver son cher Casse- Noisette qui, installé sur la deuxième étagère, lui souriait de toutes ses belles dents neuves.

Elle savait à présent que son petit Casse-Noisette n'était autre que le jeune Drosselmeier de Nuremberg, le charmant neveu de son parrain, tragiquement ensorcelé par Dame Ratirink.

Car Marie, en écoutant l'histoire, n'avait pas douté un seul instant que l'habile horloger à la cour du papa de Pirlipat fût le juge Drosselmeier en personne. « Ne vous inquiétez pas, dit-elle à Casse-Noisette.

Bien qu'il vous soit impossible de bouger ni de parler, M.

Drosselmeier, je sais que vous lisez dans mon c œ ur et savez combien je vous suis attachée.

Vous pouvez compter sur moi si besoin est.

En tout cas, je vais demander à votre oncle de vous aider désormais quand il le faudra.

» Casse-Noisette resta parfaitement immobile, mais Marie eut l'impression d'entendre imperceptiblement derrière la vitre le plus tendre des soupirs, un soupir très léger, et une petite voix argentine et chantante lui susurrer : « Chère et tendre Marie, Gardienne de ma vie, Reste auprès de moi, Et je serais à toi.

» La nuit était tombée.

Le docteur Stahlbaum entra dans la pièce avec le parrain Drosselmeier, et Louise débarrassa la table à thé autour de laquelle toute la famille prit place pour converser agréablement.

Marie avait approché en silence son petit fauteuil et s'installa aux pieds de son parrain Drosselmeier.

Profitant d'un instant de silence, elle regarda fixement le juge de ses grands yeux bleus et lui dit: « Cher parrain Drosselmeier, je sais à présent que mon Casse-Noissette est ton neveu, le jeune Drosselmeier de Nuremberg.

Il est devenu prince, ou plutôt roi, exactement comme l'avait prédit ton ami l'astrologue.

Mais tu es certainement au courant de la guerre qui l'oppose au fils de Dame Ratirink, le roi des rats.

Alors pourquoi ne lui viens-tu pas en aide ? » Et Marie raconta toute l'histoire de la bataille telle qu'elle l'avait vue, souvent interrompue par les éclats de rire de sa mère et de Louise.

Seuls Fritz et Drosselmeier gardèrent leur sérieux. « Mais bon sang, où va-t-elle chercher tout cela ? s'étonna le docteur. -Oh, répondit Mme Stahlbaum, elle a toujours eu une imagination débordante ! En fait, je pense que c'est la fièvre qui a provoqué ces rêves.

» Mais le parrain Drosselmeier, un étrange sourire aux lèvres, prit Marie sur ses genoux et lui parla plus gentiment que jamais: « Ah, ma chère petite Marie, tu as plus de chance que moi ou que quiconque.

Tu es une vraie princesse, comme Pirlipat, car tu règnes sur un merveilleux pays.

Mais tu auras beaucoup de chagrins à endurer si tu désires venir en aide au pauvre Casse-Noisette, si contrefait, car le roi des rats ne cessera de le harceler.

Quant à moi, je ne peux intervenir, toi seule peux le sauver.

Alors, sois persévérante et fidèle ! ». »

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