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LOCHES

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LOCHES A l'origine du château de Loches, un personnage haut en couleur, Foulques Nerra (le Noir), comte d'Anjou depuis 987.

Toujours guer­ royant, ambitieux, sans scrupules, il tente d'expier ses crimes par des pèlerinages, des dons aux églises ...

et retourne aussitôt au combat, por­ tant le feu et le sang.

Il étend sa domination à la Touraine et, pour consolider ses conquêtes, élève des forteresses en des points stratégiques.

Vingt donjons lui doivent leur construction.

A Loches, il établit un vaste camp retranché.

Au XII' siècle, les Plantagenêts, comtes d'Anjou, puis rois d'Angleterre, fortifient Loches.

Ils entourent le donjon d'une enceinte flanquée de tourelles servant de contreforts.

Après la mort d'Henri II Plantagenêt, Philippe Auguste profite de la captivité de Richard Cœur de Lion pour s'emparer de Loches.

Libéré, Richard enlève le château par surprise.

Dix ans plus tard, après un an de siège, Philippe Auguste reprend Loches et le réunit au domaine royal.

Trois tours renforcent l'enceinte, au XIII' siècle.

Loches est désormais prison d'Etat.

Pour la rendre inexpugnable, on ajoute, au XV' siècle, la tour Neuve, où l'on dit que Louis XI aurait fait encager le cardinal La Balue.

Vient s'y adjoindre le Martelet, ouvrage comportant plusieurs étages de souterrains, où se trouvent des cachots.

Ludovic Sforza le More et Philippe de Commynes y furent enfermés, ainsi que le duc d'Alençon, Pierre Brézé, le duc d'Elbeuf et bien d'autres prisonniers de marque.

A l'heure actuelle, les horribles cages de Louis XI n'existent plus.

En 1790, les habitants de Loches ont détruit ces «monuments de la tyrannie>>.

Au XV' siècle, l'histoire du château s'éclaire avec Agnès Sorel, la favorite de Charles VII.

En désaccord avec le dauphin, futur Louis XI, la Dame de Beauté abandonne la cour de Chinon et vient s'installer à Loches.

On sait le rôle bienfaisant qu'elle exerça sur le faible Charles VII, qui se laissait arracher ses Etats par les Anglais.

Son tombeau, avec son gisant, est aujourd'hui conservé à Loches.

Il fut profané et mutilé, lors de la Révolution, par des soldats qui prirent la statue de la favorite pour celle d'une sainte.

Beauvallet l'a restauré en 1806.

C'est dans une salle du Vieux-Logis que Jeanne d'Arc, entourée de Robert Le Masson, Dunois et Gilles de Rais, vint supplier Charles VII, en 1429, de se faire sacrer à Reims.

Une copie du manuscrit de son procès est exposée à Loches.

Construit à !afin du XV' siècle, le Logis-Neuf, au décor flamboyant, renferme le charmant oratoire d'Anne de Bretagne, décoré de l'hermine bretonne et de la cordelière de Saint-François.

La sous­ préfecture de Loches occupe aujourd'hui les bâtiments du château.

Imprimé en France par B.-P.

Grimaud © Lib.

J.

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