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Liou Shao-chi

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 ~ l i 1 r 8 février 1967 Série C-15 Fiche No 1599 Liou Shao-chi 1.

Liou Shao-chi, président de la République populaire de Chine, est né en 1898 dans le Hunan, non loin du village de Mao Tsé-toung, dans une famille de paysans riches.

Il fait ses études à la première école normale du Hunan, à Changsha, comme Mao.

Il devient révolutionnaire pour les mêmes raisons que lui et sous les mêmes influences.

En 1920, il adhère à la Ligue de la jeunesse socialiste.

Choisi par le Komintern, il va étudier à Moscou de 1923 à 1925.

En tant que syndicaliste, il fait triompher les revendications ouvrières de diverses entreprises de la vallée du Yangtsé, comme il avait mené au succès en 1922, à Anyuan, une importante grève de mineurs.

En 1927, il est l'un des responsables de l'évacuation par les Anglais de la concession de Hankéou.

Il milite ensuite dans les villes jusqu'en 1938.

Il rejoint alors Mao Tsé-toung à Vénan, dans les « Bases rouges "· 2.

Son ascension dans le parti date de la campagne de rectification de 1942.

qui alignait le parti chinois sur le parti soviétique, intégrait à la vision paysanne de Mao les fruits de la lutte ouvrière, et donnait la première place au prolétariat.

Liou était considéré comme le meilleur spécialiste de l'URSS et celui qui connaissait le mieux les idées de Staline.

Plus que Mao, il intègre les aspects positifs du confucianisme à la pensée nouvelle, notamment le rôle de l'homme dans l'action.

C'est le seul membre du parti dont les textes ont servi de manuel de base.

mis à part Mao («Pour être un Bon Communiste»).

3.

Liou Shao-chi passe pour un homme politique de grande envergure, perspicace et réaliste, allant droit au but.

Il serait le principal artisan du grand bond en avant (1958) et des Communes populaires (1959) où certains retrouvent son goût pour l'ordre, une discipline sévère et de grandes exigences morales.

Son aspect ascétique, visage anguleux, minceur et nervosité, correspond bien à son portrait moral.

4.

Dès 1945, il est en fait le dirigeant No 2 du Parti.

Elu vice-président de la Répu­ blique populaire en 1949, il remplace Mao quand celui-ci quitte la présidence de la République en décembre 1958.

Mao le désigne officiellement comme son futur successeur à la tête du Parti.

Son poste de président d~ la République en fait sur le papier le commandant en chef des armées, le président du Conseil national de défense; il peut révoquer tous les ministres, mais le pouvoir réel lui échappe tant la direction collégiale a d'importance.

5.

Les attaques dont il est victime à l'heure de la «révolution culturelle" apparais­ sent comme un épisode des luttes qui opposent constamment au sein du Parti communiste chinois deux tendances.

A la lumière des événements de 1966, Liou Shao-chi, ainsi que Teng Hsiao-ping, secrétaire du comité central, semble être le maitre d'un appareil de parti dont Mao et Lin Piao craindraient la sclérose et l'évo­ lution lente vers un accord avec les Soviétiques.

Liou a souvent été l'un des plus durs et l'un des tenants de la gauche.

Plus que ses idées, ce serait sa position à la tête d'un appareil en train de se " bureaucratiser" qui lui vaudrait d'être dénoncé comme révisionniste.

Tout se passe comme si Mao Tsé-toung, en désapprouvant son successeur désigné, pensait que, si l'on n'y mettait bon ordre de l'extérieur, l'appareil du parti chinois - et du parti soviétique -se pervertirait en machine répressive ou en organisme liquidateur du socialisme. 2 / 2. »

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