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L'immunité inée

Publié le 28/05/2023

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« Apparue il y a 800 Ma, l’immunité innée est présente dès la naissance, ne nécessite pas d’apprentissage préalable et ses caractères sont hérités génétiquement.

C’est une première ligne de défense dont la réaction inflammatoire aiguë est un mécanisme essentiel.

Elle se manifeste par des symptômes stéréotypés : rougeur, douleur, chaleur, gonflement.

Ces symptômes traduisent une vasodilatation avec un afflux sanguin responsable de la rougeur et de la chaleur, une augmentation de la perméabilité vasculaire responsable d’une sortie du plasma sanguin à l’origine du gonflement. Les cellules sentinelles sont des cellules immunitaires qui résident en permanence dans les tissus (exemple : les mastocytes, macrophages).

Les cellules dendritiques sont des cellules sentinelles typiques possédant de longs prolongements cytoplasmiques mobiles, riches en récepteurs TLR (présentes au niveau de la peau et des muqueuses de l’appareil respiratoire, digestif et génital).

A la surface de leurs membranes existent des protéines particulières : les molécules du CMH (complexe majeur d’histocompatibilité) caractéristiques d’un individu et présentes sur la plupart de ces cellules.

Elles constituent un présentoir en forme de corbeille dans laquelle vient se loger un petit peptide provenant de la digestion de l’agent infectieux à l’issue de la phagocytose. Cette cellule dendritique devient donc une cellule présentatrice d’antigène.

Les agents pathogènes, possédant de nombreux motifs moléculaires en commun (composant de la paroi ou de la flagelle chez les bactéries et champignon, motifs des ADN ou ARN chez les virus), les cellules sentinelles peuvent alors reconnaître ces motifs moléculaires grâce à des récepteurs TLR et identifier ainsi ces micro-organismes agresseurs.

Suite à la reconnaissance de l’agent infectieux, les cellules sentinelles libèrent des médiateurs chimiques de l’inflammation : l’histamine libérée par les mastocytes, étant vasodilatatrice, la prostaglandine, responsable de la douleur, la chimiokine attirant d’autres cellules de l’immunité, la cytokine, comme le TNF, activant d’autre cellules de l’immunité.

Ceux-ci attirent d’autres cellules immunitaires présentes dans le sang, ce sont des leucocytes et en particulier des granulocytes alertés par les chimiokines secrétées dans le tissu infecté, très présents lorsque l’infection est importante qui vont se déformer et s’insérer entre les cellules de la paroi du vaisseau sanguin pour gagner l’espace tissulaire de la zone touchée, c’est la diapédèse.

Il se crée alors un mélange de ces cellules et de bactéries qui constituent le pus.

L’inflammation recrute donc des cellules immunitaires et en particulier des granulocytes, des macrophages et des cellules dendritiques, toutes regroupées sous le nom de phagocytes car elles sont douées de phagocytose.

En effet, ces.... »

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