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Li T'ai-po

Publié le 09/12/2021

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Li T'ai-po 701-762 Li T'ai-po, "le poète immortel", vécut à l'époque T'ang, la plus féconde de l'histoire des lettres chinoises. C'était un artiste vagabond, aimant l'exubérance et le vin, la vie délicate de la cour et les "longues conversations entre amis dans la solitude des campagnes". Son œuvre atteignit une telle perfection, fixa d'une manière si définitive les formes de la poésie chinoise que les générations qui suivirent se contentèrent de l'imiter sans avoir jamais l'espoir d'égaler son génie. En ce temps l'empereur Hiuan-tsong, continuant l'œuvre de T'ai-tsong le grand, fondateur de la dynastie, étendait les frontières de l'empire et employait les richesses que lui rapportaient ses victoires à soutenir les arts. Jamais autant d'artistes et de lettrés ne vécurent ensemble et ne produisirent autant d'œuvres en si peu d'années. La dernière édition complète des poésies de l'époque T'ang contient 48 900 poèmes répartis en 900 volumes. Les sculpteurs du temps ne furent pas moins fertiles ni moins heureux. "Le soleil et la lune s'éteindront", disait avec amertume Li T'ai-po, "la terre redeviendra de la cendre. Pourquoi, parce que nous ne vivons pas mille ans, nous plaindrions-nous de ce que la vie est courte ?" A cette même heure, les sculpteurs T'ang sortaient fiévreusement de leurs fours ces chevaux de terre cuite, aux pattes raidies, aux mâchoires ouvertes que nous connaissons si bien et dont les formes tendues sont pour nous les images de l'énergie. L'époque T'ang fut celle de la force mais aussi celle de la plus séduisante délicatesse chinoise. Dans le palais de Tcheng-hiang-ting, tout un monde de courtisanes et de musiciennes évoluait au milieu des lettrés et des généraux. Nous les connaissons par les figurines aux longues manches ondulées, œuvres de ces mêmes sculpteurs qui oubliaient parfois leur puissant réalisme pour représenter les gracieuses compagnes de Yang Kouei-fei, la favorite de l'empereur. Ce dynamisme et cette tendresse nous les retrouvons partout dans l'œuvre de Li T'ai-po unis à un sens de la nature qu'aucune poésie, peut-être, n'a égalé.

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