Databac

Lettres philosophiques de VOLTAIRE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lettres philosophiques de VOLTAIRE (Résumé & Analyse) Ce document contient 443 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiche de lecture.

« A la suite d'une altercation avec le duc de Rohan, Voltaire fut emprisonné quelques semaines, puis il dut s'exiler enAngleterre.

Il y écrivit l'essentiel des Lettres philosophiques, qui furent terminées en France et parurent en 1734.Aussitôt publié, le livre fut interdit et brûlé, considéré par les tribunaux comme « propre à inspirer le libertinage leplus dangereux pour la religion et pour l'ordre de la société civile ».

Mais l'ouvrage fut distribué de façon clandestineet réédité plusieurs fois. En étudiant les mœurs et les institutions de l'Angleterre, en relevant la tolérance religieuse et la politique libérale dece pays, Voltaire, par comparaison, porte un regard critique sur la société française de son temps. La France vue d'outre-Manche Mettant à profit son exil forcé (1726-1729) en Angleterre, Voltaire se proposa certes de faire connaître aux Françaisson pays d'accueil, mais surtout de les inciter à réfléchir sur leurs propres idées, leurs mœurs et leurs institutions.Les Lettres philosophiques (ou Lettres anglaises) sont en effet une satire de la société française par comparaisonavec l'Angleterre, que Voltaire ne se prive d'ailleurs pas de critiquer au passage.

En même temps, on y découvre uneœuvre de jeunesse, tonifiante et optimiste, par laquelle l'auteur fait pourtant preuve de maturité, d'équilibre et declarté de la pensée. La société civile Voltaire est déiste : il croit à l'existence d'une divinité mais non à la religion et aux dogmes.

Parlant des quakers, desanglicans, des presbytériens, des sociniens et des ariens en Angleterre, il montre qu'en France les calvinistes et lescatholiques ont les mêmes défauts : le fanatisme et le cléricalisme.

Selon lui, c'est bien la diversité des croyancesreligieuses qui est la preuve de leur faiblesse.

Entre la religion et la politique, il y a l'anticléricalisme.

La société civilene peut être régie par des croyances religieuses qui, puisqu'elles sont multiples, conduisent aux désaccords, auxconflits et aux guerres.

Mais le gouvernement doit être absolu, afin d'assurer l'unité économique du pays et derepousser tout cléricalisme ; son autorité est toutefois contrôlée par une aristocratie libérale et intellectuelle, ceque Voltaire appelle la « République littéraire établie insensiblement dans l'Europe, malgré les guerres et malgré lesreligions différentes ».

Les grands noms ne sont plus ceux des conquérants, mais de ceux qui font œuvre utile etdurable : scientifiques, inventeurs, hommes de lettres, etc.

Au fond, le philosophe propose un modèle degouvernement qui sache gérer les affaires civiles en assurant à la société son équilibre matériel, en tenant comptedes besoins et des ressources.

Il s'agit de faire confiance aux hommes, d'organiser leur vie et de leur permettre dese comprendre et de se tolérer les uns les autres.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles