LESLIE CARON.

« LESLIE CARON.

La Leslie Caron première manière (début des années cin - quante) nous a laissé des traces fortement teintées du Technicol or de la Metro -Goldwyn -Mayer : son visage de femme -enfant et son regard de biche au milieu des marion - nettes de "Lili", son joli corps de danseuse suivant les savantes arabesques de Gene Kelly dans UN AMÉRICAIN A PARIS...

Sacrée reine de la comédie musical e par Holly- wood, elle tourne également LA PANTOUFLE DE VERRE (adaptation de Cendrillon) et PAPA LONGUES JAMBES aux côtés de Fred Astaire.

L'apogée de cette période sera GIGI, où Leslie Caron porte avec un charme exquis toilettes et voilettes du siècle der nier.

Mais la jeune danseuse venue des Ballets de Roland Petit se lasse de jouer éternellement les héroïnes de contes de fées (elle le dit noir sur blanc à la presse) et entame bientôt une seconde carrière, européenne, pour des rôles plus dramatiques, plus dépouillés, comme dans LA CHAMBRE INDISCRETE (62) de l'Anglais Bryan Forbes.

Dès lors, avec les 40 ans qui lui amè - nent une beauté nouvelle, plus mûre, la comédienne est prête aux rôles les plus divers : ancienne maîtresse de Charles Denner dans L'HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES, actrice des années folles et partenaire de VALENTINO (dans le film de Ken Russell)...

Leslie Caron se paie même le luxe d'un retour à la comédie musicale...

mais en France, dans TOUS VEDETTES de Michel Lang.

"J'ai trouvé mon come- back à Paris !" dit -elle alors.

Il lui reste peut -être à retrouver un grand premier rôle...

GEORGES COHEN. »