LES VAMPIRES
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
LES VAMPIRES
Réalisation et scénario Louis FEUILLADE (1915-16)
Directeur de la photographie MANICHOUX
Production et distribution Gaumont
Durée 10 films d'environ 1 heure
INTERPRÉTATION
Irma Vep
Le journaliste Philippe Guérande
Mazamette, collaborateur de Guérande
Le grand vampire
Satanas, successeur du grand vampire
Vénénos, successeur de Satanas
Moreno, rival des vampires
Hortense, collaboratrice d'Irma Vep
Jane Brémontier, fiancée de Guérande
La mère de Guérande MUSIDORA
Édouard MATHE
Marcel LEVESQUE
Jean AYME
Louis LEUBAS
MORISS
Fernand HERMANN
Suzanne LE BRET
Louis LAGRANGE
Delphine RENOT
L'HISTOIRE
Aussi à l'aise sur les toits de Paris que dans ses caves, ses boîtes de nuit ou ses terrains vagues, la bande des vampires emploie les grands moyens pour terroriser victimes, adversaires ou concurrents. Coffre-forts garnis de têtes fraîchement coupées, assassinat d'une danseuse pendant son numéro ; bagues empoisonnées et stylos dont la plume tue ; canon silencieux et sans lueur qui anéantit un cabaret, et coule un vaisseau de guerre déte¬nant l'égérie de la bande ; milliardaires amé-
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LES VAMPIRES
Réalisation et scénario .
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Louis FEUILLADE (1915-16 ) MANlCHOUX Directeur de la photographie ........
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Production et distribution ...... ... ...... .........
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Gaumont Durée ...
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10 films d'e nviro n 1 heure
INTERPRÉTATION
Irma Yep .
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MUSIDORA Édouard MA TH E
Marcel LEVESQUE Jean AYME
Le journaliste Philippe Guérande ...... .....
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Mazamette, collaborateur de Guérande ..
Le grand vampi re .
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Satanas , successeur du grand vampire Yénénos, successeur de Satanas .......... .
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Moréno , rival des vam pires .
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Louis LElJBAS MORlSS
Hortense , collaboratr ice d'Irm a Yep ........ ..
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Fe rnand HERMANN
Suza nne LE BR ET
Louis LAGRANGE Delphine RENOT Jane Brémontier , fiancée de Guérande ....... ..
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La mère de Gu éra nd e .................. .... ....
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L'HISTOIRE
Aussi à l'aise sur les t oi ts de Paris que dans ses caves, ses boîtes de nuit ou ses terrain s
vagues , la bande des vampires emp loie les gran d s moyens pour terroriser victimes, adversaires ou concurrent s.
Coffre-forts garn is de t ê tes fraîchement coupées , assassinat
d ' une d anseuse pendant son num éro; bagues
e mp oi sonnées et stylos dont la plume tue; canon silencieux et sans lueur qui an éantit un cabaret, et coule un vaisseau de guerre déte nant l'égérie de la bande ; milliardaires amé-
ric ains dévalisés au moyen d'un phonographe ;
sugge tions hypnotiques , enlèvemen ts, usur pations d'identité..
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Les vampires sont p ar tout : salo ns, a ub erges, grands h ôte ls, ban ques , châ teaux, cab inets de juge d 'instruction, et sévissent partout.
M ê me aidé par un ex vampire repenti (Mazamette), le journa l iste Guérande parvient avec peine à an éa ntir la bande et à rendre aux malles leur innocente fonction de réce ptacle à vêtements au lieu de cercuei ls intérimaires .
LA PE TIT E HISTOIR E
Francis Lacassin écrit dans son « Louis Feuillade » (Seghers 1964) «LES VAM P IRES, un film né du hasard et de /'instinct.
Contraint de donn er à Path é et.
aux MYS TÈRES DE NEW YORK une prompt e ré pli
que , il manqua de temps pour élaborer un
scénario.
Il mit e n scè ne au fur et à mesure qu'elles surgissaie nt, les idées les plus foll es, appliquant avec la candeur de M.
Jourdain
/'écriture automatique au cinématographe.
» «C'est dans LES V ,tjM PIRES , pouvait écrire Aragon, qu'il faudra ch e rch er la grande réalité de ce siècle.
Au-delà de la mode.
Au de/à du goû t.
Viens avec moi, je te montrerai commeni on écrir /'hi stoire 19 17 ! » (Anicet ou le Panorama , 1928.) Par un récit inve rtébré
entrecoupé de gags burlesques , e1 par les condi
tions matérielles de la réalisation , LES VAM PIRES font penser à /'écriture automatiqu e des surréalistes.
Privé de moyens et d 'acteurs mobilis
és, F
euillade improvisa le film, sans
scénario et à la mesure des possibilit és du
jour.
Les acteu rs utilis és à la faveur de brèves
permissions devaient être « tu és» pour justifier
l e ur disparition; mais ils réapparaissai ent plus
tard dans d'autres rôles.
D'
où la com plexité et le charme d'un réc it fort proche de celui des Mille et une Nuit s et dont les titres des épisodes
semblent empruntés à l'immens e fable orien
tal e :
1.
LA TÊTE COUPÉE (1915).
"- 2.
LA BAGUE QUI TUE (1 9 15).
;o 3.
LE CRYPTOGRAMME ROUGE (19 15) "' 4.
LE SPECTRE (1 9 16) -~ 5.
L'ÉV ASION DU MORT (1 916) 3 6.
LES YEUX QUI FASC I NENT (1 9 16) ;; 7.
SATANAS (19 16) gi 8.
'LE MAITRE DE LA FOUDRE (1916) g> 9.
L'HOMME DES POISONS (19 1 6) E JO.
LES NOCES SANGLANTES (1916) ©.
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