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Les thèmes de Germinal (Zola)

Publié le 25/01/2021

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Zola définit une double causalité : l'influence du milieu sur les hommes, l'empreinte des hommes sur le cadre de leur existence. L'exiguïté des logements et la promiscuité « expliquent» la dépravation morale; l'habillement et la malnutrition «expliquent» les maladies. Inversement, les hommes impriment leur marque sur les choses : l'intérieur des Grégoire, avec sa cuisine qui regorge de provisions, sa cheminée qu'égaie un feu de houille, ses fauteuils profonds, dit la recherche obstinée du confort (p. 122); le salon des Hennebeau trahit «en une confusion de tous les styles » une richesse qui s'étale et un goût douteux (p. 267) ; le mobilier des Maheu reflète leur labeur, leur ordre, leur docilité : des meubles de sapin, le luxe d'un coucou à cadran peinturluré, quelques enluminures et «les portraits de l'Empereur et de l'impératrice donnés par la Compagnie »

« Les thèmes LA MISÈRE ET LA FAIM Le thème de la misère et de la faim rythme le roman.

Dès les premières pages, le coron est balayé par le vent qui « passait avec sa plainte, comme un cri de faim » (p.

57).

L'unique préoccupation des mineurs est de trouver à manger.

Catherine se lève pour se trouver devant un buffet désespérément vide.

Physiquement, les mineurs sont présentés comme des êtres chétifs, pâles et amaigr is.

Zacharie : « il était maigre» (p.

62); Alzire, « si chétive pour ses neuf ans» (p.

61); Catherine, « fluette pour ses quinze ans» (p.

61); Jeanlin, « les membres grêles» (p.

63).

lis enfantent des «meurt-de-faim» (p.

405) et voient leurs enfants dépérir.

La mort de la petite Alzire est un moment dramatique de l'action : « Elle est morte de faim, ta sacrée gamine.

Et elle n'est pas la seule, j'en ai vu une autre, à côté ...

Vous m'appelez tous, je n'y peux rien, c'est de la viande qu'il faut pour vous guérir» (p.

455).

La grève ne fait qu'aggraver la situation: « Dès le samedi, beaucoup de familles s'étaient couchées sans souper [ ...

].

La faim exaltait les têtes» (p.

278); le coron entier est sans pain et Étienne pense tristement à « tout ce peuple luttant, le ventre vide» (p.

285).

La faim aura raison des mineurs qui se voient contraints de reprendre le travail et d'accepter les conditions imposées par la Compagnie.

Face à ces familles affamées, il y a ceux qui mangent et sont repus et se nourrissent de la chair ou du travail des autres, comme si Germinal retraçait la lutte des gras et des maigres.

À commencer par le Voreux, comparé à un « dieu repu » (p.

59) qui se gave de chair humaine.

Puis il y a l'épicier, Maigrat, au nom porteur de symbole:. »

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