Les Raies

« Raies Tous les requins n'ont pas une forme propre à effrayer l'homme.

Certains sont appréciés .

Le chien de mer (la roussette), qui peut atteindre une longueur de 1,25 mè­ tre, est un requin, mais il est couramment consommé.

Les pêcheurs à la ligne seraient terrifiés, à juste titre, par le requin-tigre, mais ils ne craignent nullement son plus petit parent de la famille des carcharinidés, espèce com­ mune dans les eaux d'Europe .

Le poisson-singe est égale­ ment un requin, mais, par son corps aplati, il est souvent assimilé à une raie.

Le poisson-singe n'est pas le seul requin au corps aplati.

Certains requins, las de se mouvoir en permanence pour rester en équilibre hydrostatique, se reposent en se cou­ chant sur le fond.

D'autres ont abandonné la lutte perpé­ tuelle et mènent une vie totalement sédentaire au fond de la mer.

Le requin que l'on rencontre dans le Pacifique A droite: Le chien de mer (ou roussette) est un petit requin à la peau dentée; sa gueule est située dans la partie inférieure de la tête, et il possède le même appétit vorace que les requins.

Les requins se nourrissent essentiellement de crustacés, de vers, de concombres de mer et de bernard ­ l 'ermite , qu 'ils chassent dans le fond de la mer en se fiant davantage à leur odorat qu'à leur vue.

Ci-dessous: Un poisson-singe .

Bien qu'il appar­ tienne également à la famille des requins, il ne ressemble en rien aux autres requins.

Sa queue est plus fuselée, sa bouche est située au-dessus de la tête.

Sa tête largement aplatie et ses nageoires antérieures le font davantage ressembler à une raie .

136 occidental et au large de l'Australie en est un bon exem­ ple.

Pour s'adapter à cette situation, son corps a pris une forme aplatie jointe à une peau flasque pourvue de longs poils.

Cette peau est tachetée, de telle sorte que, lorsqu'il reste immobile à marée montante, ce requin se confond en tous points avec une surface rocheuse ou un tas de sa­ ble.

Les raies, qui ont également des corps cartilagineux plu­ tôt qu'osseux, sont de forme aplatie et possèdent des na­ geoires pectorales qui vont en s'élargissant; ainsi, elles se propulsent gracieusement vers l'avant, en faisant battre leurs nageoires semblables à des ailes d'oiseaux.

La queue, qui n'est pas indispensable au mouvement, a pris la forme d'un fouet très mince.

La plus grande raie, la raie manta, est une belle créature impressionnante, dont la largeur peut atteindre 7 mètres.

Elle se déplace près de la surface des océans et ses gran­ des "ailes" nous font penser à nos avions modernes - élancés, lisses et aérodynamiques.

La raie manta ne se déplace pas à la même vitesse qu'un requin, mais elle glisse doucement, grâce aux mouvements de ses grandes nageoires pectorales, tandis que la surface de ces "ailes" permet à l'animal de se maintenir.

La gueule de la raie manta est largement fendue et lui permet d'avaler des pe­ tits poissons et des copépodes, au cours de sa nage ma­ jestueuse.

Cependant, la plupart des raies vivent au fond de la mer ou à proximité, avançant sur le fond à la re­ cherche de crustacés et de mollusques, et broyant ces or­ ganismes entre leurs puissantes mâchoires.

Pour lui per­ mettre de fouiller la nourriture, la gueule de la raie se trouve du côté inférieur de la tête, ce qui signifie que son système respiratoire doit être adapté en conséquence , Ses cousins, les requins, aspirent l'eau par leur gueule et la rejettent par les branchies.

Le système respiratoire de la raie, qui se nourrit ·au fond de la mer, serait rapidement obstrué de sable et de déchets s'il était conçu de la sorte;. »