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Les pèlerinagesToutes les religions, des plus modestes aux plus conquérantes, ont encommun d'avoir des lieux précis de références.

Publié le 23/05/2020

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« Les pèlerinages Toutes les religions, des plus modestes aux plus conquérantes, ont en commun d’avoir des lieux précis de références.

Cette aura singulière balise pour les fidèles un territoire qu’ils parcourent physiquement ou intellectuellement autant de fois qu’il leur est possible et, selon les conditions, au moins une fois dans la vie réelle.

C’est l’occasion d’une parenthèse, sinon d’une rupture, de durée variable afin de faire le point et de se consacrer à la réflexion. Peuple nomade dans l’âme, les Tibétains ne font pas exception. Marcheurs nés, ils n’hésitent pas à rompre avec le quotidien pour partir en solitaire, en famille ou même par villages ou clans entiers sur les chemins du vagabondage sacré.

Naturellement, les endroits directement liés à la vie de l'Éveil tiennent une place à part dans leur cœ ur.

Souvent cependant, ces lieux n’étaient pas d’accès facile.

En fait, seuls les ascètes errants ou les chercheurs d’absolu les plus exigeants prenaient le temps d’entreprendre un voyage hasardeux dont ils savaient qu’ils pouvaient fort bien ne jamais revenir. Bodh Gayâ est fréquenté depuis plus de deux millénaires par des adeptes de tous les horizons bouddhistes venus s’incliner au pied de l’arbre de la bodhi où le Bouddha historique franchit le seuil de l’Éveil plénier.

Aujourd’hui petite bourgade somnolente souvent écrasée de chaleur, elle garde vive la mémoire de l’instant exceptionnel et bruisse des activités sereines des moines de toutes les écoles installés à demeure sur place dans les monastères où l’étude et la prière suffisent à remplir des vies.

Parfois, à l’occasion d’un événement marquant ou d’une initiation particulière, la cité sacrée gonfle d’une présence humaine inaccoutumée et devient pour quelques heures ou quelques jours un centre spirituel vibrant d’une énergie multidimensionnelle : une expérience inoubliable pour ceux qui la vivent.

Sarnâth, non loin de l’immémoriale cité sainte de Varanasi, témoigne par le vénérable stûpa de l’empereur Ashoka du premier enseignement de l'Éveil, et ses daims du parc rappellent ses premiers adeptes.

Une douceur rémanente imprègne ce lieu où, sur les vestiges d’anciens monastères, d’autres ont repoussé afin de sauvegarder un héritage qui, malgré toutes les vicissitudes, résiste à l’épreuve du temps.

À Lumbini, aujourd’hui en terres basses népalaises, près de Kapilavastu, capitale du royaume des Çakya dont il ne reste plus rien, on vient d’apporter la preuve irrécusable que le prince Siddharta était bien né là : Ashoka y avait fait ériger un stûpa contenant des tablettes aux indications précises, mises au jour en 1995 et dont une année d’études a permis de. »

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