Les paysages Definition

« 1 / 2 De la représentation de la nature au genre « paysage » Périodes Caractéristiques Œuvres Egypte/ Antiquité Représentation de la nature à but décoratif "L’impossible qui persuade est préférable au possible qui ne persuade pas" Aristote Fresques, mosaïques, Moyen âge Le paysage est alors un "fond de scène", à l’arrière -plan, utile pour mettre en valeur les scènes religieuses au centre de l’espace pictural. L’art glorifie Dieu : le jardin, le paysage, c’est le paradis, une nature symbolique. Van Eyck Jérôme Bosch La Renaissance La « veduta » apparition de la fenêtre comme un cadre, détail qui ouvre « le cube scénique »guidant le regard sur un extérieur en miniature.

Mise au point de convention et d’un système perspectif propre au paysage ( pré mices de la perspective aérienne) du fait d’un point de vue panoramique situé très haut, presque "céleste .

Le paysage s’instaure comme genre autonome en s’émancipant de la peinture religieuse et de la peinture d’histoire. Avec Jaochim Patinir (]475 -1524) le paysage ne tient plus simplement lieu d’arrière fond mais tend à devenir l’élément principal du tableau. Les historiens d’art qualifient ces paysages de paysages du monde. Avec Léonard de Vinci et son "sfumato" nouveau traitement de la perspective.

Les plans reculés plus nombreux sont traités en flou, gagnant en réalisme. Joachim Patinir Léonard de Vinci Paysage hollandais dépouillé de toute allusion à la religion, à l’histoire, à la légende, au pittoresque et à l’anecdote le paysage est d’abord l’image d’une situation, d’un moment presque intime pris sur le vif.

où L’insignifiant (humidité plus ou moins forte de l’atmosphère, formes accidentelles des nuages, rafales de vent, raies ou trouées de lumière, etc.) fait jeu égal avec le signifiant (tel le église, tels édifices, tels champs cultivés, etc.), Plastiquement, cette modification fondamentale dans la perception de la nature se traduit par un abaissement de la ligne d’horizon correspondant à un point de vue à hauteur d’homme, au point que le ci el occupe jusqu’aux deux -tiers du tableau (c’est cela cet "espace vacant", où il n ‘y a rien à voir). Les règles de composition s’en trouvent modifiées : l’espace semblant illimité verticalement et latéralement, le regard est canalisé vers le centre Paysage classique idéalisation absolue du cadre naturel.

La nature, pour correspondre à un idéal de Beauté radieuse et éternelle, doit subir une épuration sévère de ses formes existantes, épuration basée sur un ordre strict de formes équilibrées et harmoni euses.

Le paysage idéal ré -introduit l’architecture, les personnages humains et divins idéalisés (ce qui facilite leur intégration), empruntés à la mythologie Nicolas Poussin 2 / 2. »