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Les parents dans Pierre et Jean de Maupassant

Publié le 26/01/2021

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Chef de bureau aux finances (p. 77), alors que M. Roland n'est que commerçant, Léon Maréchal a un rayonnement social qui lui donne un certain prestige. Il apprécie la littérature, alors que M. Roland n'entend rien à la poésie. Tandis que celui-ci est médiocre et bomé, Maréchal est généreux et prévoyant. C'est lui - et non M. Roland -qui donne à Jean les moyens de s'installer (« Il a pensé à toi » [p. 183], dit Mme Roland à son fils). C'est lui - et non M. Roland - qui aura été l'époux véritable de Mme Roland (« J'ai été sa femme comme il a été mon mari devant Dieu qui nous avait faits l'un pour l'autre » , p. 183). L'adultère, en effet, trouve ici plus de légitimité que le mariage lui-même (« Si j'ai été la maîtresse de ton père, j'ai été encore plus sa femme, sa vraie femme », p. 182).

« Les parents Mme Roland, son époux et Léon Maréchal ont plus d'épaisseur que n'en ont, dans bien des œuvres, la femme, le mari et l'amant, réunis en un triangle bien connu.

Pour les individualiser plus forte­ ment, Maupassant àssocie chacun d'eux à un genre littéraire parti­ culier : Mme Roland est une femme romanesque, nourrie de récits à l'eau de rose ; M.

Roland est une figure de comédie ; Léon Maréchal est un personnage énigmatique, qui semble sorti d'un conte.

MADAME ROLAND 1 Une figure touchante Maup assant a traité ce personnage avec un soin spécial : nous savons en effet beaucoup plus de choses sur Louise Roland que sur les autres protagonistes.

Son physique d'abord est présenté avec une certaine précision.

Sa physionomie est agréable : c'est une «femme de quarante-huit ans et qui ne les port[e] pas» (p.

68).

Elle a les cheveux châtains et un embonpoint récent.

Quelques indica­ tions sociologiques complètent ce portrait : après une vie entière dans sa bijouterie de la rue Montmartre, elle possède « une âme tendre de caissière » (p.

64), « bien tenue comme un livre de comptes » (p.

68).

La condition sociale influe lourdement sur la psy­ chologie.

Ce personnage se distingue encore des autres par la manière dont il évolue dans le temps.

Nous savons ce que fut Mme Roland dans sa jeunesse.

Nous la voyons dans sa maturité.

Les dernières pages du roman nous la montrent enfin glissant vers la vieillesse.

Au cha­ pitre 1x, Pierre remarque en effet que sa mère a désormais les che­ veux blancs, et �B narrateur mentionne ses « joues de cire blanches ». »

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