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Les libertins au XVIIe siècle.

Publié le 09/12/2021

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Le début du XVIIe siècle voit éclater une crise d'incrédulité, issue lointainement de la Renaissance. Sous l'influence de deux penseurs italiens, Giordano Bruno et Vanini, morts sur le bûcher l'un en 1600, l'autre en 1619, l'idée se répand que l'univers n'est pas régi par Dieu, mais par une force aveugle. A la « cabale libertine » appartiennent Colletet, Charles Sorel, Maynard (le disciple favori de Malherbe), Boisrobert, Tristan l'Hermite, Théophile de Viau (tous trois transfuges du protestantisme et liés d'amitié).

« Les libertins au XVIIe siècle. Le début du XVIIe siècle voit éclater une crise d'incrédulité, issue lointainement de la Renaissance.

Sous l'influencede deux penseurs italiens, Giordano Bruno et Vanini, morts sur le bûcher l'un en 1600, l'autre en 1619, l'idée serépand que l'univers n'est pas régi par Dieu, mais par une force aveugle.

A la « cabale libertine » appartiennentColletet, Charles Sorel, Maynard (le disciple favori de Malherbe), Boisrobert, Tristan l'Hermite, Théophile de Viau(tous trois transfuges du protestantisme et liés d'amitié).THÉOPHILE DE VIAU se reconnaît lui-même comme le chef de cette « cabale ».

C'est un étonnant personnage :libertin de moeurs autant que de pensée, véritable aventurier de l'esprit, écrivain brillant, d'une intelligence assezlarge pour apprécier les efforts de Malherbe, mais trop indépendant pour accepter des règles, attiré par le baroque,le concettisme.

Malgré de puissantes protections, il est banni en 1619.

Jugé par contumace, il est condamné aubûcher et brûlé en effigie, place de Grève.

Il est arrêté dans des circonstances dramatiques et détenu vingt-cinqmois.

Sa peine est commuée en bannissement perpétuel, mais il meurt en 1626, peu après sa sortie de prison. Son procès avait permis de mesurer l'importance du parti libertin.

Selon un témoignage contemporain, il y avait àParis, en 1624, cinquante mille incroyants.

Devant ce danger, l'Église réagit vigoureusement.

Alors les libertinsprennent peur.

Certains donnent des gages au parti dévot.

Charles Sorel publie une édition édulcorée de Francion etBoisrobert une Paraphrase des sept Psaumes de la pénitence.D'autres vont se placer sous la protection de grands seigneurs acquis à la cause libertine, mais intouchables :Gaston d'Orléans, Condé, Conti, la princesse Palatine.En 1628, la cabale libertine se reconstitue sous une autre forme.

On s'abstient désormais d'afficher l'immoralité,d'associer l'art burlesque au libertinage.

Le nouveau parti libertin se consacre à la recherche philosophique.

Ce n'estd'ailleurs pas vraiment un parti, mais plutôt un faisceau de tendances convergentes.

Bien que les libertins soientunis par certains liens d'amitié et qu'ils aient l'occasion de se rencontrer dans des cercles lettrés comme celui desfrères Dupuy, ils poursuivent isolément leur effort, ils n'ont pas de doctrine commune.

Gassendi, savant si réputéqu'il fut sollicité pour diriger l'éducation du jeune Louis XIV, charge que d'ailleurs il refusa, élabore un système fondésur une interprétation moderne de l'atomisme épicurien; en morale, il professe une sagesse indulgente, enn le de lasuperstition et de la sottise.

Guy Patin rejette les croyances i ne lui paraissent pas suffisamment établies.

Mais,comme Gassendi, il reste attaché au christianisme.

La critique de La Mothe le Vayer est autrement plusdestructrice.

En s'efforçant de dissiper les illusions de ceux qui croient en la raison, il les conduit à un scepticismetotal.

Il aurait tendance à donner aux dogmes une valeur de symboles, s'il n'était retenu par la crainte de secompromettre.

Son ami Naudé n'a pas cette prudence.

Il veut ignorer le surnaturel et le sacré.

Il recherche lesexplications positives.

Sa philosophie a des relents d'athéisme.

Tels sont les principaux représentants de ce que l'ona appelé « le libertinage érudit ».. »

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