Databac

Les Interprètes de WOLE SOYINKA

Publié le 11/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les Interprètes de WOLE SOYINKA. Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiches de lecture.

Cette synthèse, Kola tentera de la fixer dans une toile d'inspiration religieuse, son «Panthéon», qu'il considère comme le point final de son travail d'artiste. Tous ses compagnons y figurent, notamment Egbo, sous la forme du sauvage et sanglant Ogun (divinité nigériane). L'amour de la vieille Afrique est effectivement très présent chez Egbo il apparaît lors d'une promenade en pirogue, sur le fleuve où ses parents périrent noyés; Egbo s'enfonce dans la forêt où règne son grand-père, chef de tribu et contrebandier. En descendant le fleuve, il remonte le temps et ce n'est pas sanstrouble intérieur qu'il refuse de succéder à son grand-père, optant pour la «civilisation». Mais laten-tation demeurera, là, dans la nature, et surtout elle s'incarne dans les traits de Simi, déesse d'un autre temps, aux yeux marins, qu'Egbo finira par suivre après lui avoir sacrifié une jeune étudiante.

« Les Interprètes WOLE SOYINKA Édition anglaise, Deutsch, 1965.

Édition française, Présence Africaine, 1979.

Biodun Sagoe le journaliste, Sekoni l'ingénieur, Egbo le fils d'un pasteur et d'une princesse, Bandele le professeur d 'université, Lasunwon l'avocat et Kola le peintre, sont des amis d'enfance qui se retrouvent au pays, après avoir terminé leurs études à l'étranger.

Ce petit cercle d'amis, marqué de personnalités si diverses, laisse apercevoir en tre eux un lien psychologique et existentiel : ils sont tous à la recherche d'eux-mêmes et forment une généra­ tion spirituelle dont l'idéal serait la synthèse entre la tradi­ tion, le sens de la race et le développement �g-2o^2 de l'Afrique.

Cette synthèse, Kola tentera de la fixer dans une toile d'inspiration religieuse, son «Panthéon», qu'il considère comme· le point final de son travail d'artiste.

Tous ses compagnons y figurent, notamment Egbo, sous la ,forme du sauvage et sanglant Ogun (divinité nigériane).

L'amour de la vieille Afrique est effectivement très présent chez Egbo ; il apparaît lors d'une promenade en pirogue, sur le fleuve où ses parents périrent noyés; Egbo s'enfonce dans la forêt où règne son grand-père, chef de tribu et contre­ bandier.

En descendant le fleuve, il remonte le temps et ce n'est pas sans·trouble intérieur qu'il refuse de succéder à son grand-père, optant po9r la «civilisation».

Mais la.ten­ tation· demeurera, là, dans la nature, et surtout elle s'in­ carne dans les traits de Simi, déesse d'un autre temps, aux yeux marins, qu'Egbo finira par suivre après lui avoir sacrifié une jeune étudiante.

Sekoni, lui, au contraire, est tout entier tourné vers l'avenir moderne de son pays, auquel il est impatient de consacrer ses forces.

Il construira, avec des moyens de fortune, une centrale électrique dans un village isolé.

Cette réalisation sera méprisée par les chefs de son entreprise,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓