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Les héritages du Syndicalisme français au XIXeI Les héritages du XIXème siècleLa première définition du syndicalismeEn 1900 le fait syndical est présent dans tous les pays d'Europe .

Publié le 22/05/2020

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« Les héritages du Syndicalisme français au XIXe I Les héritages du XIXème siècle La première définition du syndicalisme En 1900 le fait syndical est présent dans tous les pays d’Europe .Syndicalisme est synonyme de mouvement ouvrier.

Il représente l’opposition des travailleurs salariés au développementdu capitalisme.

De manière majoritaire il s’exprime idéologiquement et politiquement à travers le socialisme. Les tout débuts du syndicalisme En France la loi Le Chapelier, en 1792, en interdisant aux compagnons de se regrouper pour défendre leurs droits, a permis que pendant toute une phase de l’industrialisation se déroulesans que les salariés puissent au grand jour puissent s’unir pour poser leurs revendications.

De façon empirique se sont constitués des associations clandestines, des sociétés desecours mutuel. Il faut attendre défendue devant le parlement de Pierre Waldeck-Rousseau et votée par le 21 mars 1884, pour que les syndicats puissent exister en toute légalité .Il s’agit en réalité d’unereconnaissance du droit à se syndicaliser .La législation concernant l’association n’est promulguée qu’en 1901 .En outre le pouvoir politique s’efforce par la loi de 1884 de mieux contrôler les syndicats. Il oblige le responsable à déposer leurs noms et les statuts de leur organisation à la préfecture de police. La loi interdit de discuter des questions non professionnelles .La politique est bannie des débats comme l’idéologie ou la religion. La loi Waldeck-Rousseau n’est donc pas seulement une disposition libérale qui permet l’éclosion des syndicats, elle constitue également un moyen de surveiller et de punir lesdéfenseurs de la classe ouvrière. Le domaine économique, la France au seuil du XXème siècle La France est un pays industrialisé et relativement moderne tient une place importante en tant que puissance économique dans le monde.

Or il est faiblement syndicalisé (moins de 15%des salariés susceptibles d’être syndiqués) Le fondement du syndicalisme français L’un des principaux courant idéologique à avoir animé le syndicalisme en France est le courant proudhonien .Pierre joseph Proudhon (1809-1865) n’a pas laissé une œuvre limpide,construite avec logique .En somme, il n’avait rien de l’unversitaire, comme l’était Marx . Malgré les contradictions qui se glissent dans œuvre de Proudhon, un trait fondamentale peut y être repérer : l’importance apportée au rôle apporté au syndicat dans la révolutionanarchiste .La transformation de la société d’exploitation capitaliste en société d’entraide et de mutualisme et directement dépendante de la force du syndicat, selon les proudhoniens. C’est un des points d’opposition essentiel entre eux et les marxistes au sein de la Première internationale des travailleurs (organisation qui soutient les mouvements et luttes destravailleurs, les luttes pour le suffrage universel, pour la réduction du temps de travail, contre le travail des enfants).

.Les français y prennent position majoritairement en faveur deProudhon . Mais, vers 1880 le marxisme véhiculé par les guesdistes se développe en France .Parmi les points sur lesquelles insistent les disciples de Jules Guesde (1845-1922). L’originalité du syndicalisme français Il est dispersé, hétéroclite et minoritaire .Enfaite, le mouvement ouvrier en France , auquel appartient le syndicalisme, a souvent considéré avec plus ou moins de constante, qu’ils’inscrivait dans le droit fil de l’action de la révolution française. Cela a pour conséquence que le mouvement ouvrier intéresse un milieu plus artisanal qu’ouvrier pour lequel le monde paysan n’est jamais très éloigné et qui ambitionne dès que sonindépendance lui permet d’imiter la petite bourgeoisie ,moteur de l’histoire du pays tout entier et classe de référence des milieux populaires . Apparemment, le syndicalisme révolutionnaire est proche du marxisme.

Il préconise une révolution à tous les niveaux : politique social et économique.

L’Etat ne peut être bon dans unssociété socialiste après avoir été mauvais dans une société capitaliste .L’état est aussi une institution mauvaise en soi.

Ce n’est plus Marx qui est sollicité c’est Fourrier et c’est aussiProudhon .Vaincre le capitalisme sans détruire l’Etat c’est aussi manquer le but essentiel de la révolution. On comprend que les syndicalistes révolutionnaires n’aient pas de gout particulier pour le champ du politique. Là commence le romantisme révolutionnaire .En effet au lieu de se soucier d’organiser avec précision un parti capable de s’emparer du pouvoir politique, les syndicats révolutionnairesméditent de renverser la société capitaliste par la grève générale. Cette idée, évoquée par Tortelier dès 1886.

En effet on peut imaginer que la cessation du travail dans l’ensemble des secteurs de l’économie bouleverse la vie sociale au point deprovoquer une véritable « descente » des faubourgs vers le centre des villes afin d’y établir, à jamais, le règne des travailleurs.

Le chant des canuts, chanté par Aristide Bruant, en 1894 àLyon, s’impose : « Mais notre règne arrivera quand votre règne finira.

Nous tisserons le linceul du vieux Monde.

Et l’on entend déjà la révolte qui gronde.» La révolution ne saurait surgir que de la révolte des différents groupes exploités. Les paysans, à l’instinct révolutionnaire desquels le chant ne semble guère croire, sont également invités à se soulever. Le syndicalisme révolutionnaire est hostile au schéma marxiste dans lequel s’opère un partage des rôles entre le parti et le syndicat.

Une raison profonde explique cette attitude.

Lessyndicalistes révolutionnaires estiment que le parti politique – même socialiste – n’est pas constitué des seuls prolétaires. La juridiction du syndicalisme révolutionnaire Le syndicalisme révolutionnaire se développe au sein de la Confédération générale du travail, fondée en1895 au congrès de Limoges.

Cependant c’est parmi les bourses du Travail quecette tendance syndicale prend forme.

A l’origine de la Bourse du Travail se trouve, le plus souvent, une initiative locale, municipale.

Il s’agit en fait d’un moyen de contrôle de l’activitésyndicale. Celle de Paris datait du 3 Février 1887.

A Nîmes, la même année, s’en ouvrait une.

Marseille en était dotée en 1888, Saint-Etienne en 1889, Toulon en 1890, puis Béziers, Montpellier,Sète, Lyon, Bordeaux, etc.

En 1898, il en existait 51 en France.

L’idée de Bourse du Travail remonte au 2 mars 1790.

Ce projet n’aboutit pas.

Il faut attendre 1845 pour qu’un penseur dela rédaction du Journal des économistes, consacre un volume à la question des Bourses du Travail.

En 1848, la commission municipale de Paris est saisie d’un projet analogue du préfetde police, député à l’Assemblée législative, présente à nouveau sa proposition.

Elle n’a pas plus de succès. En 1875, le Conseil municipal de Paris est à nouveau saisi d’un projet de Bourse avec proposition de construction précise d’un bâtiment.

En 1886 le Conseil adopte définitivement leprojet.

La Bourse est inaugurée en1887.

La Bourse du Travail, qu’elle soit parisienne ou provinciale, a en effet profond sur l’évolution du mouvement ouvrier.

Elle incarne l’unité de laclasse ouvrière.

Même les travailleurs les plus rebelles aux syndicats finissent par comprendre qu’ils ont avec leurs camarades de travail des intérêts communs.

La Bourse devient unorgane permanent de gestion.

Elle suppose que les syndicats qui la constituent perçoivent régulièrement des cotisations, établissent un budget, renseignent les adhérents sur l’emploi deleur fonds, dressent un bilan annuel des luttes entreprises.

Elle ne se défait plus lorsque le combat cesse.

Elle le rend permanent.

Fernand Pelloutier (1867-1901) qui en fut, jusqu’à samort prématurée en 1901, l’animateur en même temps que le théoricien, voyait en elles les organisatrices de toute la vie ouvrière. La Bourse du Travail est l’institution la plus originale du mouvement ouvrier français.

Malgré tout, elle représente le cadre ou, vers 1900, se diffuse la critique que le syndicalismerévolutionnaire fait à la fois de Marx et de Proudhon, de la conquête du politique et de la conquête de l’économie. La création de la CGT A côté des Bourses du Travail se sont développées les fédérations de métiers.

Les chapeliers ou les typographes et ce, respectivement, dès 1879 et 1881.

Les mineurs les suivent en1883.

Entre 1884 et 1900 il se crée à peine quinze fédérations.

Ainsi en est-il de la Fédération des syndicats et groupes coopératifs ouvriers de France que les socialistes partisans deJules Guesde ont mis sur pieds en octobre 1886.

Son caractère trop nettement politisé – et sa mauvaise organisation lui firent bientôt perdre tout crédit.

Tant et si bien qu’au moment oula Confédération générale du Travail est fondée à Limoges entre le 23 et le 28 septembre 1895, les guesdistes ne jouent pas un rôle important.

En réalité, la CGT est, à ses débuts , un ensemble mou et flou ou viennent en principe se rassembler des syndicats, des fédérations départementales, régionales ou nationales, des fédérations d’industrie.

Voici la véritablenaissance de la CGT du congrès qui est en 1902 à Montpellier. La création de la CFTC En France c’est en 1887 que nait le premier syndicat chrétien ,le Syndicat des employés du commerce et de l’industrie .Ce sont les Frères des écoles chrétiennes qui se sont vu confierpar le pape Léon XIII le soin de mettre sur pieds de semblable organisation .La loi Waldeck-Rousseau semble avoir imposé à la Hiérarchie le soucie d’être présente sur le plan syndicalque sur d’autre .Les Frères des écoles chrétiennes furent choisis parce qu’ils constituent une congrégation essentiellement française fond »e au XVII siècle par Jean De La Salle estconsacrée à l’enseignement des enfants du peuple .Ces instituteurs en soutane ont eu la charge d’un nombre appréciable d’enfants de prolétaires .Leur enseignement fortement «moderne » préparait le cas échéant aux métiers d’employés de bureau ou d’employés dans les grands magasins, la banque et l’industrie .Ce sont les Frères qui ont institué les bureauxde placement .Celui de Paris a été ouvert à l’initiative du frère Hiéron 13 rue des Petits-Carreaux dans le9ème arrondissement .C’est du reste là que s’installe dès 1890 ,le SECI.

Sacroissance fut remarquable.

Il avait plus que décuplé ses effectifs entre 1887et1900.Ceux qui l’animaient allaient devenir célèbres-Jules Zirnheld, Gaston Tessier-qui devaient être lesleaders de la CFTC après 1919. Syndicalisme et socialisme Après les élections parlementaires de 1898une majorité de gauche devait nécessairement inclure des députés socialistes.

C’est pour cette raison que Waldeck-Rousseau avait fait appelà Alexandre Millerand pour pendre une responsabilité politique au sein de son gouvernement .En 1896,le discours qu’il avait prononcé à Saint Mandé à l’occasion des électionsmunicipales avait accordé une place de choix à l’Etat et aux communes dans la nationalisation d’un certain nombre d’activité économique propre a faire avancé vers la société sansclasses l’ensemble du pays .Les socialistes indépendant approuvèrent le choix de Millerand.

Il convient en effet de rappeler que l’affaire Dreyfus fait rage en 1899.Les guesdistes ,lesblanquistes et plus encore les chefs syndicalismes étaient hostiles à la démarche de Millérand.Il y voyaient une trahison de la classe ouvrière d’autant plus scandaleuse que Millerandfigurait dans le ministère Waldeck-Rousseau .En 1901 cette divergence devait amener le regroupement des écoles socialistes en deux partis affrontés :le Parti socialiste de France qui. »

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